La présentation d’une nouvelle Rolls-Royce constitue toujours un événement. En effet, ce n’est pas toutes les semaines que la marque présente un nouveau modèle et encore moins, qu’elle renouvelle son haut-de-gamme. A titre d’exemple, la Phantom VII accusait quelque… quatorze années au compteur ! Il était donc temps pour quelque-chose de neuf.
Taillée pour répondre à vos fantasmes
La nouvelle plateforme de la Phantom est entièrement constituée d’aluminium et se veut à la fois plus légère et plus rigide que la précédente. Cette plateforme est destinée à servir de base aux modèles du futur, en ce compris le SUV Cullinan. Mais pas seulement ! En effet, les clients de la firme exigent des possibilités de personnalisation de plus en plus poussées et cette nouvelle base leur permettra de réaliser (presque) tous leurs fantasmes.
Mais cette plateforme n’a pas pour seules qualités sa modularité et sa rigidité : en effet, elle s’équipe de suspensions qui devraient un garantir un confort « tapis volant ». En la matière, Rolls se doit de supplanter toutes les autres voitures de la planète. C’est la raison pour laquelle, outre la suspension pneumatique, le modèle est également bardé de scanners et de capteurs pour adapter la suspension en fonction des irrégularités de revêtement à venir. L’isolation est également promise au meilleure niveau, ce qui est un minimum, nous en conviendrons !
Une œuvre d’art à bord
Dans l’habitacle, l’espace et le luxe sont évidemment opulents. Outre les cuirs somptueux, le mini bar avec glacière à Champagne et le ciel de toit « étoilé » de LED, les portes profitent d’un système de fermeture automatisée (dans un murmure, paraît-il). Pour répondre aux exigences de personnalisation, le constructeur propose également une planche de bord que le propriétaire peut garnir d’une œuvre d’art de son choix.
Equipement à la pointe ?
Si la Rolls-Royce Phantom huitième du nom s’équipe des dernières assistances à la conduite, elle n’innove pourtant nullement sur ce point : nous y retrouvons les caméras 360 degrés, l’affichage tête haute en HD, les phares laser, le régulateur de vitesse adaptatif, le système anticollision avec détection des piétons, la vision nocturne… Rolls-Royce ne parle pas (encore ?) de conduite autonome. Le système multimédia profite pour sa part, d’une stéréo dernier cri et d’un hot-spot WiFi.
Sous le (long) capot
Sous cet immense capot, nous retrouvons un V12 fort d’une cylindrée de 6,75 litres. Contrairement à l’ancienne mouture qui se passait de tout turbo, celui-ci en adopte deux. La recherche de la puissance n’est cependant pas une priorité, car il délivre 563 chevaux et un couple de 900 Nm. Une puissance somme toute modeste au regard de la cylindrée… La boîte automatique ZF à 8 rapports est quant à elle, calibrée sur la navigation pour anticiper les virages, descentes, carrefours…