Volkswagen
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Depuis la rocambolesque C3 Pluriel, Citroën confine ses conducteurs dans un habitacle résolument fermé. Il était grand temps d’aérer tout ça ! Et tant qu’à faire, autant tronçonner le modèle le plus branché de la gamme : la DS3. Quoiqu’en guise de cabriolet, c’est surtout une découvrable que Citroën nous sert !
Si Citroën n’a jamais été un grand producteur de cabriolet, les découvrables, c’est une autre histoire ! La plus célèbre de toutes est sans doute la 2 CV qui se coiffait d’une capote en toile pour des raisons de coût… Changement radical de décor avec la DS3 qui, si elle reprend bien le concept de la capote en toile laissant les arches en place, délaisse la présentation spartiate pour une ambiance nettement plus branchouille !
Si les rumeurs circulaient bon train au sujet d’une DS3 Cabriolet, elles se sont finalement soldées par une voiture qui portait le nom tant attendu, mais qui arborait plus une architecture de découvrable, à la manière d’une Fiat 500C. Faut-il sortir les mouchoirs pour assécher son chagrin ? Pas forcément, car si une découvrable impose forcément plus de concessions en matière de liberté qu’un cabriolet, sa polyvalence est nettement plus grande, avec une capote que l’on peut manipuler quand bon nous semble !
Cette DS3 Cabrio propose un large toit ouvrant en toile, partant du montant de pare-brise jusqu’à la plage arrière. Trois positions d’ouverture sont possibles : intermédiaire, ouverture horizontale et totale. Bien entendu, le tout est entièrement électrique. En 16 secondes, la capote se replie entièrement ! Et la dernière bonne nouvelle : l’opération est possible jusqu’à 120 km/h, soit tout le temps ! Du moins, aux yeux de la loi…
Bien entendu, ladite capote se devait d’être aussi personnalisable que le reste de la voiture ! Citroën propose trois couleurs de toile : bleu Infini (bien tranchant), noir et ornée du motif « DS ». Pour le reste, peu de changements sont à signaler du côté technique : la finesse aérodynamique est inchangée, la masse prend 25 malheureux kilogrammes et la fonctionnalité est quasi identique (au volume de coffre près, ramené à 245 litres). Enfin, les feux arrière se démarquent tout de même, avec des lampes LED en 3D ! Rien que ça !
Du côté des moteurs, Citroën ne nous laisse pas beaucoup le choix : en diesel, le moteur est d’office affublé de l’horripilante boîte robotisée BMP. Un conseil : foncez droit sur l’essence ! La gamme propose alors trois moteurs : 1.2 et 1.6 VTi (82 et 120 ch) et 1.6 THP (150 ch). Si vous en avez les moyens, optez pour ce dernier, le choix le plus cohérant et le plus agréable.
Ce moteur THP, c’est une vieille connaissance. Sa cylindrée de 1,6 litre est exploitée par un turbo qui va grappiller 150 chevaux et surtout, 240 Nm de couple dès 1.400 tr/min. A l’instar d’un diesel, il se savoure particulièrement à bas et moyen régimes. Silencieux et raffiné, il assure des reprises vigoureuses, quel que soit le rapport engagé ! En revanche, oubliez les hauts régimes, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé. La boîte 6 manuelle le seconde idéalement.
Mais si le moteur fait preuve d’une agréable douceur, le confort, lui, pâtit d’une fermeté un poil exagérée des suspensions. Le filtrage laisse à désirer ! Avec sa DS3, Citroën mise surtout sur le dynamisme ! Et de fait, la DS3 Cabrio affiche une excellente rigidité, ce qui préserve la précision de la tenue de route. Efficace et agile, la DS3 raffole des virages. Cabrio ou pas ! Ce qui change, c’est l’insonorisation, plutôt dans la moyenne pour un cabrio.
La conduite décapotée n’offre forcément pas le même sentiment de liberté qu’à bord d’un cabriolet classique. Mais l’avantage de pouvoir décapoter quand bon vous semble, à savoir y compris sur autoroute, est un indéniable plus ! Une averse se profile à l’horizon ? Une pression sur le bouton et hop ! Nous voilà au sec ! Décapotée, la DS3 préserve relativement bien ses occupants des remous et des turbulences. Mais sachez-le : à vouloir faire profiter vos passagers arrière du soleil, vous devrez rabattre entièrement la capote, ce qui constitue un obstacle particulièrement indésirable dans le rétroviseur intérieur !
Du côté de l’habitabilité, rien ne change. Les passagers arrière sont les plus mal lotis : outre une souplesse de gymnaste confirmée pour accéder aux sièges, il s’agira de s’accommoder d’un espace plutôt restreint ! Attention la tête ! Mais là où ça coince, c’est tout derrière, dans le coffre ! Rien à dire du côté du volume : avec 245 litres, la DS3 Cabrio est l’une des plus généreuses de son segment ! Le problème, c’est que cet espace est difficilement exploitable, la faute à un accès franchement étriqué, pour ne pas dire ridicule !
Démarrant à 19.005 € en 1.2 VTi, la DS3 Cabrio n’est disponible avec le THP 150 qu’en finition Sport Chic. Ce qui signifie un prix de… 24.585 € ! Pas donnée ! L’équipement est heureusement assez correct et la consommation ne vous ruinera pas : utilisé souplement, ce moteur ne réclame que 7,4 l/100 km en moyenne !
Il faut bien l’avouer, on s’attendait à une proposition plus « ouverte » de la part de Citroën. Pourtant, il n’y a aucune raison de faire la fine bouche, tant cette DS3 Cabrio réussit à concilier l’agrément d’une conduite (presque) en plein air, avec une polyvalence totale d’utilisation. Et s’il vous plaît, retenez le moteur THP 150 ! Certes, c’est le moins raisonnable de la bande, mais c’est de très loin le plus agréable !
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