Essais

Hyundai Tucson 1.7 CRDi : L’héritier

Y compris lors de ses derniers instants, feu le Hyundai ix35 était le plus vendu des SUV ! Et ce succès, ce SUV le devait principalement à sa variante 1.7 CRDi qui réalisait le gros des ventes. Voyons voir si le Tucson identiquement motorisé est un digne successeur.

  • Piette François
  • 21 août 2015
  • Hyundai
2,2
score VROOM
  • 2,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Design élégant
  • Garantie au top (5 ans, kilométrage illimité)
  • Habitabilité, espace à bord
  • Insonorisation
  • Qualité de finition/equipement
  • Indisponible en boîte auto ou avec transmission 4x4
  • Monte pneumatique de série
  • Prestations peu dynamiques
  • Prix élevé

L’évolution vers le haut de gamme est évidente : après un Tucson premier du nom particulièrement plébiscité pour son prix raboté, le ix35 a pris la relève en signant une évolution vers plus de qualité, quitte à légèrement gonfler le prix. Ce nouveau Tucson confirme la tendance, avec une finition et une présentation qui n’ont rien à envier aux concurrents allemands.

Soigné dedans et dehors

Stylé et dynamique, le Tucson a une « gueule » statutaire qui devrait largement l’aider à réaliser de bons scores dans les ventes. Dans l’habitacle, même constat : les matériaux sont bien ajustés, l’ambiance sombre respire la qualité et les plastiques sont moussés pour la plupart. Certes, la qualité de ces derniers est parfois inégale, notamment sur la planche de bord, mais dans l’ensemble, le Tucson respire autant la qualité qu’une Allemande de bonne famille !

Le moteur qui va faire un carton

Sous le capot, nous retrouvons une vieille connaissance, à savoir le 1.7 CRDi de 115 chevaux et 280 Nm de couple. Un moteur qui n’est ni associable avec une boîte automatique, ni avec une transmission intégrale. Ces privilèges sont réservés aux motorisations plus puissantes. Nous le retrouvons donc ici sous une formule traction avant et boîte manuelle à 6 rapports.

Et ?

Et ça suffit ! A l’instar de son prédécesseur, le Tucson est déjà agréable à vivre avec ce moteur qui offre rondeur et silence de marche. S’il ne peut évidemment prétendre à des prestations sportives, le Tucson 1.7 CRDi est néanmoins agréable au quotidien de par sa souplesse de conduite. En revanche, sur autoroute, en charge ou sur itinéraire vallonné, il pourra sans doute paraître à la peine. En cela, il nous paraît curieusement moins nerveux que le précédent ix35 1.7 CRDi. De plus, sur routes sinueuses et en adoptant une conduite dynamique, il avoue rapidement ses limites, notamment de par la faute d’une monte pneumatique peu performante et d’une direction floue.

Le Tucson, on l’apprécie pour ses autres qualités : son confort de marche, son insonorisation et son équipement pléthorique qui peut comprendre le hayon électrique, l’assistance active au stationnement, l’alerte anti-dévoiement, le freinage automatique… Quant aux passagers, ils sont ravis eux aussi : l’habitabilité est conséquente, surtout à l’arrière et le coffre, avec 513 litres, se veut particulièrement généreux.

Le prix !

A 25.999 € pour cette version diesel, le prix d’attaque fait un bond de plus de 1.000 € par rapport au précédent ix35. L’équipement de base est, il est vrai, particulièrement intéressant avec les phares automatiques, le régulateur de vitesse, les jantes en alliage, le volant multifonction, les rails de toit, la climatisation manuelle…

Conclusion

Pour ceux qui n’ont que faire des velléités sportives et qui recherchent un SUV au design élégant et statutaire, à la finition de haut niveau et à l’équipement complet, le Tucson ne peut que les combler. Ce 1.7 CRDi n’est donc pas un foudre de guerre, mais le rythme détendu naturellement imposé convient parfaitement au SUV coréen. Un choix de raison donc, que la majorité d’entre nous trouvera suffisant en terme de prestations. En clair, c’est reparti pour un carton ! Reste à voir si la clientèle suivra l’évolution du prix…

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À propos de l'auteur : Piette François

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