Essais

Kia Niro: L’autre hybride coréenne

Du côté des hybrides, c’est surtout la Hyundai Ioniq qui a attiré l’attention l’année passée. Cette Hyundai est disponible tant en version « full électrique », qu’en hybride et en hybride rechargeable. Mais une autre voiture hybride est également proposée sur la base de cette plateforme : la Kia Niro. Nous l’avons essayée sur nos terrains habituels.

  • Bervoets Wim
  • 16 février 2017
  • Kia
2,5
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 5,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Boîte dct6 plutôt que cvt
  • Equipement complet
  • Espace à bord
  • Finition de qualité
  • Garantie 7 ans
  • Consommation relativement élevée
  • Frein de parking démodé
  • Masse élevée
  • Pas de mode ev

Trois modes de propulsion pour un seul modèle. Cette primeur est réservée à la Hyundai, car la Niro n’y a pas droit. En effet, la Niro n’est pas proposée en version électrique, car Kia dispose déjà d’un modèle électrique : la Soul EV. En revanche, une version hybride rechargeable sera bien commercialisée. Mais pour le moment, la Niro doit composer avec une seule version, hybride non rechargeable.

Quelles sont ses caractéristiques ?

La Niro utilise un moteur essence classique, un 1.6 GDi atmosphérique. Celui-ci dispose de 105 chevaux et d’un couple de 147 Nm. A ce moteur, les Coréens accouplent un moteur électrique de 32 kW, qui est alimenté par une batterie au Lithium-Ion. La batterie est rechargée par l’énergie cinétique lorsque vous ralentissez ou freinez. La puissance totale du groupe motopropulseur ? 141 ch et 265 Nm.

Rien d’autre à ajouter ?

De plus, la combinaison moteur essence/électrique est mariée à une boîte automatique DCT à 6 vitesses et double embrayage. A l’instar de la Hyundai Ioniq, la Kia Niro préfère donc une boîte robotisée à double embrayage plutôt qu’une CVT comme dans la Toyota Prius. Cela pénalise sensiblement la consommation, mais cette boîte préserve aussi l’agrément de conduite : la boîte réagit de manière alerte et n’a pas l’effet « moulin à café » d’une boîte CVT.

Combien consomme-t-elle, donc ?

Tout d’abord, il faut savoir que la Niro est disponible avec deux tailles de jantes : 16 ou 18 pouces. Celles-ci influencent la consommation ainsi que les émissions de CO2. La Niro en 16 pouces est annoncée à 3,8 l/100 km et à 88 g CO2/km. Quant à celle dotée de jantes de 18 pouces, comme notre modèle d’essai, elle est annoncée à 4,4 l/100 km, soit 101 g CO2/km.

A la fin de notre semaine d’essai, nous avons relevé une consommation moyenne de 6,8 l/100 km. Un résultat en demi-teinte et qui s’explique également par l’absence de mode « tout électrique ». C’est donc la voiture qui choisit si elle enclenche le seul moteur électrique ou non. De plus, notre semaine d’essai s’est déroulée durant l’une des plus froides semaines de cet hiver, ce qui implique une décharge plus rapide des batteries. Toutefois, ses concurrentes Toyota Prius et Hyundai Ioniq font sensiblement mieux.

Comment roule-t-elle ?

De façon assez raffinée, si l’on considère la gestion entre les moteurs électrique et thermique. A faible vitesse et avec un pied droit « sur des œufs », la Niro roule sur les premiers mètres de manière 100 % électrique, avant d’ordonner le démarrage du moteur essence qui reste discret. Sachez toutefois que la plupart du temps, la Kia utilise son moteur thermique et que de temps en temps, vous recevez une petite aide de la part du moteur électrique.

Cette Kia accuse 1.425 kg sur la balance et cela se sent. Pas tellement en matière de comportement dynamique, qui reste toujours sain et prévisible tant que vous roulez à vitesse « raisonnable », mais en terme d’accélérations et de reprises. Avec un temps de 11,5 secondes sur l’exercice du 0 à 100 km/h et une vitesse de pointe de 162 km/h, la Kia n’est donc pas une fusée.  Les reprises profitent d’un léger coup de pouce du moteur électrique mais ne sont en aucun cas sportives.

Que dois-je savoir de plus ?

Que la Niro n’a pas le physique d’une hybride. Alors que les Ioniq et Prius se démarquent par une carrosserie qui fait la part belle à l’efficacité aérodynamique, la Kia choisit plutôt un style de type « crossover ». Et ce style promet une certaine habitabilité : avec une longueur de 4,36 m et un empattement de 2,7 m, cette Kia se glisse entre les Cee’d et Sportage.

Sachez également que la qualité de finition nous a impressionnés : cette Kia n’a, sur ce point, plus rien en commun avec les voitures coréennes d’il y a dix ans. Et de plus, vous pouvez équiper cette Niro comme une berline du segment supérieur : système de navigation avec caméra de recul, sièges chauffants et réfrigérants, assistance de maintien de voie, etc.

Combien coûte-t-elle ?

La Kia Niro est chez nous au catalogue à partir de 26.390 €. Ce prix vous promet un modèle « Lounge » et dispose des phares automatiques, du régulateur de vitesse, de la climatisation automatique, de l’assistance au maintien de voie, etc. Pour 29.390 €, Kia vous vend le niveau Fusion, qui rajoute un toit panoramique, une fonction de recharge de votre smartphone par induction et un système de navigation avec caméra de recul. La version haut de gamme « Sense » coûte 32.890 € et complète la dotation avec, notamment, des sièges en cuir chauffants et ventilés. En bonne Asiatique, la liste des options est plutôt réduite.

En conclusion ?

La Niro vous offre tout ce que vous attendez d’une Kia : une finition de qualité, un équipement complet et un comportement confortable à défaut d’être dynamique. En comparaison avec ses deux principales concurrentes, les Hyundai ioniq et Toyota Prius, elle consomme plus, mais son style de crossover pourrait plaire à un plus grand nombre.

Kia

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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