Essais

Lexus RX 450h : Le géant vert

En terme de dimensions, il s’agit de la plus grande Lexus. Et maintenant que la quatrième génération de RX paraît encore plus costaude, il nous semblait intéressant de s’intéresser à la plus puissante des motorisations : la RX 450h.

  • Bervoets Wim
  • 18 juillet 2016
  • Lexus
2,2
score VROOM
  • 3,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Equipement de série
  • Espace à bord
  • Insonorisation
  • Mariage réussi moteur thermique/électrique
  • V6 puissant
  • Consommation réelle
  • Masse élevée
  • Modularité (pas de plancher plat)
  • Politique d'options

La nouvelle génération du plus grand SUV Lexus connaît un beau succès, si l’on en croit les chiffres de ventes. Durant le premier semestre de cette année, il s’est vendu 123 % de RX de plus par rapport à la même période l’année passée. De plus, environ deux tiers des Lexus vendues sont des hybrides. Le petit crossover NX réalise les meilleurs scores, mais la RX 450h est, en Europe, la deuxième Lexus hybride la plus populaire. Un joli résultat !

Agressif

Ce qui est certain, c’est que le RX paraît plus agressif que son prédécesseur, plus rondouillard. Non seulement la grille est-elle devenue plus menaçante, mais les traits de son profil sont également plus tendus. Ce qui n’est pas au goût de tous, si nous prenons en compte les avis des passants rencontrés durant notre semaine d’essai, mais cela donne au RX une certaine personnalité. Détail sympa : les indicateurs de direction LED semblent glisser sur le bloc optique, à la manière de certaines Audi. Mais contrairement à la firme allemande, ce détail est ici de série !

Oasis de sérénité

Dans l’habitacle, l’habitabilité tant avant qu’arrière est tout simplement royale. Les tableaux de bord de Lexus sont généralement toujours bien assemblés et finis, et cette RX ne fait pas exception. A l’avant, les sièges sont réglables électriquement et la planche de bord est dominée par l’imposant écran d’info-divertissement. La banquette arrière est coulissante et le dossier peut s’incliner, mais une fois rabattue, elle ne forme pas un plancher plat. Ce que vous n’avez pas non plus, c’est du bruit à l’intérieur : l’insonorisation est au meilleur niveau et la RX 450h semble glisser sur un nuage.

Mélange classique

La 450h est la motorisation la plus importante de la RX (il y a également une 200t avec un 4 cylindres turbo essence, mais ses ventes restent limitées) et cette hybride accouple classiquement un moteur thermique avec un moteur électrique. Le moteur essence est un V6 de 3,5 litres délivrant 263 chevaux et 335 Nm de couple. En combinaison avec le moteur électrique, il délivre 313 chevaux. Quelques chiffres supplémentaires : le 0 à 100 km/h ne demande, selon Lexus, que 7,7 secondes, alors que la vitesse de pointe est annoncée à 200 km/h.

Moulin à café musical

Cette puissance transite, comme d’habitude chez Lexus, via une boîte automatique CVT (à variation continue). Mais contrairement aux motorisations à 4 cylindres qui génèrent un effet café à moulin assez déplaisant, le V6 est ici plus musical. Notre modèle d’essai était équipé de la finition F Sport qui profite de quelques aménagements pour soigner la sonorité vers les moyens et hauts régimes. Peut-être un peu artificiel, mais votre serviteur a apprécié !

F Sport

La finition F Sport ne se résume pas à un survêtement de sport pour la RX 450h. Aux côtés des accents sportifs de l’intérieur et de l’extérieur, cette F Sport rajoute également une suspension adaptative et un mode de conduite supplémentaire : Sport S+. La suspension adaptative maintient bien la carrosserie sous contrôle, mais ne peut transformer cette Lexus de près de 2,2 tonnes en une ballerine. Le mode Sport S+ recalibre aussi la direction, mais celle-ci manque toujours de ressenti.

Sur la route

Mais une Lexus se conduit de manière sereine et cette RX 450h ne fait exception : c’est alors que ce SUV se sent dans son élément. La transition entre le moteur électrique et le moteur thermique est alors imperceptible, la réponse du moteur est immédiate et la 450h réagit alors comme il se doit. Sur papier, il existe un mode entièrement électrique, le mode EV, mais en pratique, celui-ci se limite à quelques kilomètres et demande un pied droit très léger !

Prix

La Lexus 450h est proposée à partir de 62.450 € et présente un équipement remarquablement complet dès le niveau de base. Ainsi, vous profitez déjà de la direction réglable électriquement, des sièges électriques, de la climatisation bizone automatique, du système de navigation avec caméra de recul… La tradition japonaise qui exige de commander le niveau supérieur pour profiter d’un équipement enrichi est ici respectée. La « Business Edition » (62.650 €) rajoute entre autres le cuir, les sièges chauffants et réfrigérants, ainsi que le hayon électrique. Le fin du fin, c’est la « Privilege Line » (81.350 €) qui propose entre autres une finition luxueuse et une installation hi-fi.

Les équipements sécuritaires sont également au rendez-vous, avec le régulateur de vitesse adaptatif, l’avertissement de changement de bande avec assistance, le freinage d’urgence et la reconnaissance des panneaux de signalisation. Enfin, un mot sur la consommation : Lexus annonce une consommation moyenne de 5,3 l/100 km, mais nous avons brûlé plus de trois litres supplémentaires : nous avons relevé une moyenne de 8,6 l/100 km.

Conclusion

Même la finition la plus dynamique de SUV ne transforme pas le RX et les clients de Lexus le savent bien : cette Japonaise offre surtout et avant tout un confort royal, une motorisation souple, un équipement complet et une finition au meilleur niveau. Des ingrédients qui expliquent le succès dans les ventes… Demandez aux clients Lexus !

Lire plus:

À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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