Essais

Mazda 3 2017 : Acérée !

Il faudra sans doute la regarder à deux fois, mais la Mazda 3 profite bien d’un restylage. Celui-ci introduit un style légèrement revu, mais aussi, une technologie plus aboutie et un dynamisme acéré !

  • Bervoets Wim
  • 02 décembre 2016
  • Mazda
2,2
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 3,0
    Confort
  • 3,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • 2.2 skyactiv-d puissant
  • Châssis dynamique
  • Compromis confort/dynamisme
  • Finition soignée
  • 2.0 skyactiv-g un peu faible
  • Boîte auto parfois lente
  • Politique d'équipement
  • Position de conduite perfectible

L’actuelle Mazda 3 est sur le marché depuis 2014. Mais en seulement deux ans de temps, beaucoup de choses peuvent se produire : deux de ses concurrentes, les Opel Astra et Renault Megane, furent entièrement renouvelées, et le best-seller du segment, la Volkswagen Golf, a récemment profité d’un lifting. L’outsider japonais ne pouvait donc pas rester les bras croisés !

Qu'est-ce qui a changé ?

Vous devez déjà être un véritable expert pour repérer les différences, parce qu’elles ne sautent pas immédiatement aux yeux. La calandre a été légèrement redessinée, à l’instar des phares qui proposent désormais en option un éclairage LED. Les rétroviseurs ont également une forme légèrement différente, avec clignotants intégrés. Enfin, cerise sur le gâteau, Mazda propose de nouvelles jantes et de nouvelles couleurs de carrosserie.

Et à l'intérieur ?

Le frein à main classique est devenu un frein de stationnement électrique. En outre, nous trouvons des matériaux plus valorisants et un affichage tête-haute (head-up display) amélioré. Détail original : l'écran affiche un avertissement si un autre véhicule est dans votre angle mort. Le volant a été également, complètement repensé. Celui-ci intègre parfaitement les boutons du régulateur de vitesse et le système multimédia.

Qu'en est-il de l’espace ?

Selon la philosophie Mazda, la voiture reste centrée sur le conducteur. La position de conduite est donc optimisée, à un détail près : l'appui-tête est monté légèrement incliné. En outre, la Mazda 3 brille par son système multimédia, très intuitif et qui se commande via un bouton rotatif et un écran tactile. L'espace pour les passagers est correct : c’est excellent à l’avant, mais l’espace aux jambes à l’arrière est un peu restreint. Mais cela est une caractéristique de quasiment toutes les concurrentes de ce segment.

Que retrouvons-nous sous le capot?

Deux diesel et trois moteurs à essence. Le 1.5 SkyActiv-D de 105 ch et le 2.2 SkyActiv -D de 150 ch constituent l’offre en diesel. Ces deux moteurs peuvent être accouplés à une boîte manuelle ou automatique, à six vitesses dans les deux cas. En essence, nous retrouvons les 1.5-G SkyActiv de 100 ch et 2.0 SkyActiv -G 2.0 de 120 ch et 165 ch.

Comment ces moteurs fonctionnent-ils ?

Nous avons pu essayer les 2.0 SkyActiv -G de 120 ch et 2.2 SkyActiv -D de 150 ch. Le moteur à essence SkyActiv -G dispose d'un couple de 210 Nm et dans notre cas, était lié à une boîte automatique. Une combinaison honorable, mais pas follement excitante. Pour cela, le moteur manquait d’un peu de puissance et la boîte automatique n’était pas très alerte. Notre préférence va donc pour le moteur diesel très doux (les Japonais ont porté une grande attention sur la réduction du bruit) et très lisse. De plus, cette mécanique a du souffle en suffisance pour toutes les situations.

Et quid de la partie dynamique ?

C’est traditionnellement l'un des points forts de Mazda. Il n’est donc pas surprenant que les ingénieurs aient également accordé une attention supplémentaire à ce point-ci. Ce facelift comprend également un nouveau système «G-Vectoring Control », qui distribue le couple aux roues motrices pour une adhérence adéquate et une conduite efficace. Le système, selon Mazda, est presque imperceptible et marque une nette différence avec son prédécesseur. Ce que nous n’avons toutefois pas vraiment ressenti lors de notre test. Mais ce n'est pas du tout négatif : la Mazda 3 reste l'une des voitures les plus sous-estimées dans son segment, d’un point de vue dynamique.

Y at-il d'autres changements ?

Une nouvelle caméra remet à niveau les systèmes d’assistance au conducteur, y compris la fonction de freinage d'urgence et d'alerte de collision en ville. A cela, la Japonaise rajoute (en option), l’alerte au franchissement de ligne blanche, un avertisseur d’angle mort, une alerte au trafic transversal arrière et un détecteur de fatigue.

Les prix sont-ils en hausse ?

Non. Mazda ne modifie pas les prix initiaux. Cela signifie que la cinq portes commence à partir de 18.490 € et la berline, à partir de 20.590 €. Certes, la 5 portes est disponible avec une finition de base contrairement à la 4 portes, mais les deux variantes de carrosserie sont affichées au même tarif, à équipement égal. L'habitude japonaise veut que le nombre d’options soit limité. Pour plus d’équipements, il faut donc se porter acquéreur de la version supérieure. Les gestionnaires de flotte seront intéressés par le 1.5 diesel qui annonce des émissions de CO2 de 99 g/km. Le 2.2 diesel est pour sa part affiché à 107 g/km pour la 5 portes et à 104 g/km pour la berline 4 portes.

Décision ?

Dans un segment très concurrentiel, la Mazda 3 se remet à niveau grâce à ce facelift et peut à nouveau se poser comme une alternative originale. Les Japonais ne vont probablement pas se reposer sur leurs lauriers, parce que la concurrence ne reste pas immobile. Avec le moteur diesel 2.2 SkyActiv-D et la boîte de vitesses manuelle, la Mazda 3 se présente comme une alternative efficace et méconnue au sein du segment C.

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À propos de l'auteur : Bervoets Wim Wim Bervoets est rédacteur chez Vroom depuis 2016. Il s'intéresse à tout, depuis les citadines jusqu'aux voitures de sport, et garde un esprit ouvert sur la mobilité et les carburants du futur.
Mais il rêve encore et toujours d'une Lotus Elise...

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