Essais

Mazda CX-5 : du neuf sous le soleil ?

Quelle est la Mazda la plus populaire d’Europe ? Non, ce n’est pas la petite 2, ni la compacte 3 ou encore la grande 6, mais bien ce cross-over CX-5. Mazda veut prolonger le succès du modèle avec cette discrète mais profonde mise à jour.
  • Van den Bogaert Robin
  • 06 mars 2015
  • Mazda
2,5
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • Confort et comportement sans reproches
  • Diesel sobres et puissants
  • Système multimédia plus moderne et plus intuitif
  • Intérieur toujours terne
  • Moteur 2.5 à essence bruyant

L’introduction du CX-5 marquait un cap chez Mazda : lorsque le modèle a été lancé, en 2012, il annonçait  une toute nouvelle génération de véhicules, tant sur le plan du design que de la technique. C’était en effet le premier modèle dessiné selon la nouvelle philosophie stylistique « kodo », qui s’est ensuite étendue à toutes les Mazda récentes. Mais la CX-5 annonçait aussi l’arrivée de la technologie Skyactiv, comprenant une série de mesures destinées à faire baisser le poids et la consommation du véhicule, sans utiliser de techniques ou matériaux exotiques faisant augmenter fortement le prix. Bref, on trouve ici des moteurs, transmissions et châssis efficaces. 

À sa naissance, le CX-5 se lançait dans un segment grandissant et a immédiatement connu le succès : aujourd’hui, quelque 800.000 exemplaires sont en circulation dans le monde, dont 140.000 en Europe. Et plus tard dans l’année, Mazda donnera un petit frère au modèle, avec le nouveau CX-3. Mais le constructeur n’a pas jugé utile de redessiner intégralement son CX-5. À tel point que cette mise à jour (ne parlons pas de « facelift ») ne se remarque pas au premier regard. Pourtant, il y a bien quelques améliorations intéressantes. 

Des feux LED

Quoi de neuf à l’avant du véhicule? Mazda a redessiné la calandre et quelques détails, comme les rétroviseurs extérieurs (ils sont plus petits pour faire moins de bruits de vent et disposent de rappel de clignotants plus grands) ou l’antenne de toit (plus basse). Mais on remarque surtout les nouveaux feux à diodes LED. Tout comme sur la Mazda 6 remodelée, les feux adaptatifs se composent ici de 4 blocs de diodes par optique. Les « gros phares » sont désactivés automatiquement pour ne pas éblouir les usagers qui arrivent en face. 

Moins triste

L’habitacle de la CX-5 a souvent eu la réputation d’être triste à regarder et peu coloré. Cette nouvelle version n’est certes toujours pas très joyeuse, mais elle évolue dans la bonne direction grâce à quelques nouveaux matériaux. La nouvelle console centrale est plus large et plus haute, tandis que le levier de frein à main a été remplacé par le bouton du nouveau frein de parking électrique. Ce qui dégage de l’espace et permet de manipuler plus facilement la commande rotative du système multimédia.   

Il était également temps pour Mazda de renouveler son système multimédia, jusqu’ici peu intuitif. Le nouveau système MZD Connect, déjà connu des modèles les plus récents de Mazda, offre des fonctions supplémentaires (liaison smartphone, Bluetooth, e-mail, sms, reconnaissance vocale, audiofeeds de Twitter et Facebook, apps, etc.). Et les cartes du système de navigation sont mises à jour gratuitement pendant 3 ans. Enfin, l’équipement de sécurité a été élargi, notamment avec un détecteur d’angle mort.    

Petit test

La gamme de moteurs évolue peu et, chez nous, ce sera toujours le 2.2 diesel de 150 ch qui fera le gros des ventes. Ce moteur est particulièrement souple, dispose d’une large plage de régimes utiles, consomme peu et reste suffisamment discret pour ne pas déranger les passagers. Mais pour ce test, on s’est aussi intéressé de près à la véritable nouveauté, bien que peu importante pour notre marché : le 2.5 à essence de 192 ch. À vrai dire, ce n’est pas le meilleur choix, car il manque de puissance à bas régime et se fait bruyant quand on le pousse dans les tours. Et le bruit se fait encore plus marqué lorsque l’on enclenche la nouvelle fonction Sport de la boîte automatique. C’est amusant un petit temps, mais dans le trafic encombré belge, ça tape vite sur le système. Côté consommation, on a relevé 11,7 l/100 km durant un test assez court et plutôt sportif.

Parmi les points positifs, on retient les qualités routières du CX-5, qui offre un bon compromis entre confort et dynamisme. Et on se sent bien derrière le volant, grâce à la bonne position de conduite et au large champ de vision. Mazda a également fait des efforts pour réduire les bruits intérieurs (vitrage plus épais, rétroviseurs extérieurs plus petits, etc.). Enfin, on note aussi que pour la catégorie, le CX-5 offre suffisamment d’espace pour les passagers et les bagages. 

Conclusion

Mazda n’a pas complètement modifié son CX-5 et ce n’était d’ailleurs pas nécessaire… Mais le système multimédia devient enfin à jour et le modèle se fait un peu plus silencieux qu’avant. Certes, le nouveau gros 2.5 à essence ne séduira pas beaucoup d’acheteurs belges, mais on vous recommande vivement les versions diesel de 150 ou 175 ch.  

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À propos de l'auteur : Van den Bogaert Robin

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