Essais

Peugeot 208 : Chaque détail compte !

En trois ans, le marché des citadines polyvalentes s’est complètement renouvelé. Une nouvelle Opel Corsa, une étonnante Hyundai i20, une nouvelle Skoda Fabia : la concurrence au sein de ce segment est rude. Pour conforter sa position en tête de peloton, Peugeot a renouvelé sa 208.

  • Van den Bogaert Robin
  • 07 juin 2015
  • Peugeot
2,5
score VROOM
  • 4,0
    Performance
  • 0
    Tenue de route
  • 4,0
    Confort
  • 4,0
    Équipement
  • 0
    Sécurité
  • 4,0
    Prix/Qualité
  • 0
    Consommation
  • 4,0
    Global
Avantages et inconvénients
  • 1.2 puretech vivant (110 ch)
  • Boîte automatique plaisante (eat6)
  • Comportement routier
  • Nouvelles teintes sympathiques
  • Facelift très discret
  • Guidage de la boîte manuelle 5
  • Position de conduite (dépendante de la taille du conducteur)
  • Sonorité du diesel

En dépit de l’arrivée de nouvelles variantes de carrosserie sur le segment B, comme les petits SUV qui constituent deux tiers des ventes sur le segment, il y a toujours de la place pour les berlines comme cette 208. Mais c’est aussi la raison pour laquelle Peugeot n’investit pas dans une 208 Coupé/Cabriolet. La gamme reste donc en l’état actuel des choses : une 208 hatchback et un cross-over 2008.

Heureusement, il y avait du budget pour le facelift de la 208. Il s’agit d’un modèle particulièrement important pour la marque française, car aucun autre modèle ne se vend mieux que la 208 et bientôt, celle-ci atteindra le cap du million d’exemplaires vendus. Ainsi, elle se classe dans le top 3 de sa classe en Europe (en 2014).

Quoi de neuf ?

La chance est grande que vous ne repériez pas immédiatement les différences avec une 208 plus ancienne. A l’avant, il faut lorgner sur les phares, la calandre agrandie avec de plus grandes barrettes chromées, et les nouveaux pare-chocs avec antibrouillards situés plus près des extrémités. Les niveaux d’équipement supérieures profitent  d’un effet tridimensionnel. A l’arrière, les LED présentent eux aussi un effet 3D.

Une peinture texturée

Peugeot présente trois nouvelles teintes de carrosserie : Orange Power, Ice Grey et Ice Silver. « Et alors ? », allez-vous nous dire… Mais les deux dernières sont particulières. Elles se présentent extérieurement comme des peintures mates, mais paraissent plus rugueuses. Il s’agit à vrai dire, d’une couche de vernis supplémentaire. Les voitures ainsi enrobées sont peintes dans les mêmes cabines que les voitures à peinture métallisée, seules les couches de finition s’en différencient et profitent d’un procédé peu couteux. Le prix revient à 630 €, contre 450 € pour une peinture métallisée traditionnelle. Pour notre part, nous trouvons l’exécution sublime, mais les goûts et les couleurs… Attention toutefois aux petits dégâts : il n’est pas possible d’effectuer de petites retouches et il convient de repeindre le panneau entier. A ce sujet, les concessionnaires Peugeot doivent encore suivre une formation.

Equipement

Il est possible de personnaliser sa 208 avec divers packs, voire avec une allure plus sportive, à l’instar des GT Line ou GTI by Peugeot Sport, une version basée sur la version « 30ème anniversaire ». Dans l’habitacle, les évolutions sont ténues, mais on relève quelques équipements supplémentaires, à l’instar du freinage automatique en ville, du MirrorScreen qui reflète l’écran de votre Smartphone sur l’écran multimédia (MirrorLink et CarPlay), des services supplémentaires (géolocalisation en cas de vol, livret d’entretien virtuel…) et une caméra de recul qui facilite les marches arrière.

Sur la route

Nous démarrons notre essai avec la nouvelle 1.2 PureTech. Grâce à un turbo, le petit trois cylindres délivre 110 chevaux et se veut aussi volontaire que souple. En comparaison avec d’autres trois cylindres, celui-ci semble relativement silencieux. Le seul point négatif concerne la boîte de vitesses manuelle. Elle ne compte que cinq rapports (ce qui pénalise les prestations) et les changements se révèlent peu agréables, de par le grand débattement du levier. La nouvelle unité automatique (d’Aisin) nous a plus convaincus. Celle-ci compte 6 rapports et change très rapidement.

Peugeot a également révisé les versions diesel : le 1.6 BlueHDI délivre 75 ou 100 chevaux et ne consomme que 3 l/100 km. Qui fait mieux ? Sur les cols autrichiens, nous avons forcément eu du mal à vérifier cette dernière valeur, mais les 100 chevaux paraissent juste suffisants (pour être complet, une version à 120 chevaux est également disponible). Nous avons souvent du rétrograder de troisième en seconde. La sonorité de ce diesel est également déplaisante, avec un bourdonnement désagréable passé les 2.000 tr/min.

Conclusion

Question comportement routier, la 208 n’a pas vraiment changé. Ce qui signifie que la 208 est toujours aussi précise et offre un excellent compromis entre confort et dynamisme. Il convient tout de même de s’habituer au petit volant et à l’instrumentation surélevée. Le 1.2 PureTech de 110 chevaux fait une entrée bienvenue (surtout en automatique), alors que les diesels 1.6 sont plus sobres que jamais.

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À propos de l'auteur : Van den Bogaert Robin

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