Hyundai
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Le Range Rover Sport a profité de ce dernier hiver pour proposer une motorisation inédite : un 4 cylindres diesel ! Jusqu’à présent, il ne s’était jamais démocratisé avec une motorisation comptant moins de 6 cylindres. Nous en avons pris le volant pour voir s’il ne perd rien dans l’aventure…
A vrai dire, il ne s’agit pas vraiment d’un restylage, mais plutôt d’une mise-à-jour. En effet, les évolutions cosmétiques sont quasiment nulles ! En revanche, question technologie, le Range Rover Sport ne fait pas les choses à moitié en se remettant à jour. Il faut dire que la concurrence teutonne fait très fort à ce sujet !
Ouvrons directement ce capot, pour voir l’objet du « scandale » : un 4 cylindres 2 litres diesel « maison ». Ce moteur « Ingenium » est ici présent dans sa variante biturbo de 240 chevaux et au couple de 500 Nm. De sacrées valeurs pour la cylindrée !
Soyons honnêtes avec vous : avant d’en prendre les commandes, nous étions un brin sceptiques. Certes, les valeurs affichées sont copieuses, mais le 4 cylindres Ingenium n’est pas spécialement réputé pour sa finesse de fonctionnement. Pourtant, un coup de démarreur et… toutes nos craintes se sont envolées !
Ce 4 cylindres fait oublier sa modestie en affichant un étonnant mutisme dans l’habitacle. A vrai dire, nous avons même été bluffés par ce moteur et par son entrain (0 à 100 km/h en à peine plus de 8 secondes) ! Silencieux sur toute sa plage de régimes, il réagit avec suffisamment de douceur et affiche des performances qui ne nous font aucunement regretter l’absence de 6 cylindres sous le capot. La boîte automatique à 8 rapports lui va d’ailleurs comme un gant. Mieux : jamais ne nous sommes dits qu’un supplément de puissance serait le bienvenu !
Quatre cylindres ou pas sous le capot, un Range reste un Range ! Même lorsqu’il prétend être « Sport » ! Ainsi, ce diable de SUV peut vous mener où bon vous semble avec une aisance désarmante grâce à ses divers modes de conduite adaptant le véhicule aux situations. Toutefois, et en dépit de son nom, il n’est pas le plus dynamique des SUV sur la route, l’Audi Q7 lui volant la vedette à ce sujet : en dépit d’un nez plus léger grâce à ce moteur, sa direction manque de précision.
S’il n’est pas non plus aussi filtrant qu’un Range Rover « tout court », il affiche néanmoins un toucher de route que quelques limousines peuvent lui envier ! Assis droit à son volant, dans un environnement lumineux et avec des accoudoirs tombant bien sous les… coudes, on se sent des envies de vacances à son bord ! Et évidemment, l’espace ne manque pas…
La deuxième nouveauté apportée par cette mise à jour concerne les équipements disponibles : il propose désormais une aide au remorquage (utile pour les manœuvres en marche arrière, notamment), une assistance aux angles morts, un limiteur de vitesse intelligent qui relève les vitesses maximales sur les panneaux, un affichage tête haute, une assistance de conduite dans les embouteillages…
Dans l’habitacle, c’est surtout l’écran multimédia de 10 pouces qui se remarque : capacitif, il voit ses possibilités plus poussées et est compatible avec Android Auto et Apple CarPlay. Cette fois, il ne manque (quasi) rien pour affronter l’invraisemblable armada teutonne !
C’est bien évidemment à ce sujet que ce modèle devrait révéler un gros intérêt par rapport au V6. Le constructeur annonce d’ailleurs des chiffres assez flatteurs : 6,5 l/100 km, soit 164 g CO2/km. Voilà pour la théorie. En pratique, nous avons consommé environ 8,2 l/100 km sur un rythme souple… Ce qui ne constitue pas un immense progrès par rapport au V6, il faut bien l’avouer. Un tout petit demi-litre, au grand maximum… Dommage, on s’attendait à un peu mieux !
Avec ce 4 cylindres, le Range Rover Sport se fait également plus accessible que jamais : 63.200 €, soit 4.200 € de moins qu’une version V6 équivalente ! Bon à savoir : le « SD4 », c’est le petit nom de ce moteur, n’est disponible qu’avec les versions S, SE et HSE. Les finitions HSE Dynamic et Autobiography Dynamic lui sont donc refusées. Quoi de plus logique, finalement, pour une motorisation d’accès ? Attention toutefois à la liste des options, tentante, certes, mais chère !
Faut-il réellement se soucier de ce qu’il se cache sous le capot ? Non, surtout quand, comme dans ce cas-ci, le moteur en question fait parfaitement illusion. Certes, les fins observateurs objecteront que ce 4 cylindres n’a pas la finesse d’un V6 mais pour le reste, ce nouveau moteur exécute un boulot remarquable, se fait complètement oublier et soutient des performances vraiment honorables. Nous aurions toutefois aimé que ce brillant constat se double d’une consommation encore un peu inférieure.
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