Volkswagen
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Trop grande, la Legacy actuelle ? Les têtes pensantes de Subaru sont d’accord avec vous. La Levorg signe donc un retour aux sources, avec des dimensions qui se rapprochent d’une génération de Legacy fort plébiscitée, à savoir l’avant-dernière. Uniquement disponible en essence et en break, la Levorg, aux dires de la marque, se profile comme un break sportif et pratique. Qu’en est-il, volant en main ?
Si Subaru connaît quelques grosses difficultés sur les marchés chinois et russe, la marque caracole aux Etats-Unis et… en Europe ! Pourtant, la gamme sur le Vieux Continent se limite aux SUV Forester, Outback et XV, sportives WRX STI et BRZ ne répondant qu’à des marchés de niche. La familiale traditionnelle fait donc son retour, avec cette Levorg.
Esthétiquement, la Levorg s’était présentée à nous sous la forme d’un concept aux allures de break de chasse. Le modèle de série a quelque peu aplani les angles et s’affiche plutôt sous les traits d’un break bourgeois, mais aux appendices sportifs : on en veut pour preuve, la double sortie d’échappement, la prise d’air sur le capot et les jupes latérales. Du côté des dimensions, la Levorg se situe à mi-chemin entre les Legacy de quatrième et de cinquième génération, avec une longueur de 4,69 mètres. Un gabarit compact, plus apprécié des européens qui n’aimaient pas trop les dimensions plantureuses de la Legacy cinquième du nom et par ailleurs, retirée du marché en 2014.
Aussi curieux que cela puisse paraître pour un modèle destiné à l’Europe, la Levorg est indisponible avec le boxer diesel maison. Seule motorisation disponible : un tout nouveau 1.6 l turbo essence à injection directe, développant 170 chevaux et un couple de 250 Nm disponible dès 1.800 tr/min. Du côté de la transmission, le choix est également imposé, avec une boîte automatique CVT (Lineartronic en Subaru dans le texte). Cette dernière, réglée pour les difficiles clients européens que nous sommes, simule malgré tout le passage de rapports pour atténuer l’effet « lessiveuse » classique des boîte à variation continue. Bien entendu, tradition Subaru oblige, le couple est transféré sur les 4 roues, avec une légère préférence pour les roues avant.
Dans l’habitacle, les efforts en matière de finition sont très sensibles : plastiques moussés, cuir surpiqué, pédalier en aluminium (version Premium), tout cela fleure bon la montée en gamme. Une montée en gamme également sensible au niveau de l’équipement, avec l’arrivée de nouveaux systèmes, à l’instar de l’avertissement d’angle mort, de l’alerte de trafic perpendiculaire en cas de marche arrière et une connectivité étendue, avec une interface multimédia dotée du MirrorLink capable de dupliquer les applications de votre smartphone sur l’écran.
Tout cela ne rend toutefois pas la Levorg « up-to-date », car on relève encore quelques équipements aux abonnés absents : régulateur de vitesse adaptatif, toit panoramique, alerte anti-dévoiement, hayon électrique… Non, on n’achète pas une Subaru pour son contenu technologique, mais bien pour la sécurité et la sérénité qu’elle inspire.
Le Levorg mérite vraiment d’être connue. A son volant, la méconnaissance européenne de la marque Subaru ne semble que plus injuste. La Levorg est incontestablement un excellent produit, finement mis au point ! Le châssis est remarquable, pardonnant beaucoup et capable de soutenir un rythme très rapide sur petites routes sinueuses. Certes, on connaît plus incisif du côté du train avant, notamment dans la gamme Subaru, mais peu de véhicules affichent une telle sérénité et une telle sécurité, tout en préservant un confort de haut niveau !
Le nouveau moteur, quant à lui, exécute un boulot remarquable en se montrant disponible à bas régimes et assez rageur plus haut dans les tours, tout en maintenant un niveau sonore extrêmement bas ! Dommage, répliqueront les amateurs de la sonorité sourde typique d’un moteur boxer, car le sifflement de machine à laver de cette nouvelle unité n’est pas vraiment envoûtant. La boîte correspond parfaitement à ce caractère, affichant une remarquable douceur de fonctionnement. Voilà un couple qui fonctionne brillamment ! Mais évitez toutefois d’essorer le compte-tours, sous peine de faire envoler la consommation moyenne…
Au quotidien, la Levorg saura satisfaire les familles les plus exigeantes, avec une habitabilité impressionnante aux 4 places. Le coffre affiche un volume moyen de 522 litres, mais dissimule des bacs de rangement sous son plancher d’une contenance de 40 litres. Appréciable et toujours pratique ! Rajoutons également la possibilité de rabattre les sièges arrière depuis le coffre, ce qui forme par ailleurs un plancher parfaitement plat.
Comme d’habitude chez Subaru, et de manière plus générale chez tous les constructeurs japonais, les options sont quasiment inexistantes. Deux versions sont au programme : Confort (28.995 €) et Premium (32.995 €). Toutes deux affichent un équipement fort complet. Les prix sont donc en rapport avec le niveau de prestations et d’équipement. Unique motorisation essence oblige, les niveaux d’émissions ne sont pas exemplaires, avec des valeurs de 159 à 164 g/km.
Chaque essai d’une Subaru nous rappelle à quel point cette marque reste injustement méconnue. Soignée et méticuleusement étudiée, la Levorg en est un brillant exemple. Voilà un break parfaitement capable de rivaliser avec les ténors de la catégorie, même si la technologie embarquée n’est pas tout à fait au même niveau. Mais essayez-la et vous serez comme nous, convaincus par les étonnantes qualités du produit. A découvrir ! Reste que pour vraiment la faire connaître du grand public, elle mériterait le moteur diesel maison…
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