Audi
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La toute première Toyota Prius est arrivée sur le marché en 1997, alors que d’autres marques considéraient encore le diesel comme le paradis sur terre. Qu’est-elle devenue, cette Prius, alors que la voilà qui arrive à sa quatrième génération ?
La concurrence n’est, entre-temps, pas restée les bras croisés : quasiment tous les constructeurs proposent des hybrides, plug-in hybrides et même des voitures électriques dans leur gamme. Mais Toyota propose bien d’autres hybrides que sa seule Prius : 61 % des Toyota Auris vendues dans notre pays sont des hybrides. Même pour la Yaris, le résultat est étonnant : 35 % !
Sous le capot, cette nouvelle génération de Prius reprend la motorisation de la précédente version, mais avec quelques aménagements. Le moteur 1.8 essence est toujours accouplé à un moteur électrique, lui-même alimenté par des batteries au Nickel-Métal hydrure. Le tout développe 122 chevaux, soit 12 chevaux de… moins que la précédente Prius. Mais Toyota a réduit la taille de la batterie, ce qui fait gagner pas mal de poids… La transmission CVT (variation continue) est également toujours de mise.
Les précédentes générations étaient sans doute trop sages d’un point de vue stylistique. Mais cette fois, il en va tout autrement. Toyota utilise une toute nouvelle plateforme pour cette Prius, la « Toyota New Global Architecture », soit la TNGA. Celle-ci promet un centre de gravité rabaissé et cela se remarque au niveau de la face avant, plus basse. Le style est étudié pour un écoulement optimal des flux d’air et tire même une carte sportive avec ces traits étirés. La face arrière de la voiture suscite des commentaires divers et variés…
Le nouveau tableau de bord combine le blanc avec du « piano black ». Cette combinaison n’est sans doute pas au goût de tous, mais elle est assemblée selon la méthode Toyota. Au centre, nous retrouvons le système d’info-divertissement avec écran tactile et par-dessus, l’instrumentation. Futuriste !
De par les fins montants A, la visibilité vers l’avant est excellente. En revanche, vers l’arrière, ça se complique, de par le style particulier de la lunette arrière et la présence de l’aileron. Pour ceux qui emportent régulièrement des passagers ou des bagages, vous serez ravis d’apprendre que l’habitabilité est suffisante et que le coffre offre 501 litres de volume utile.
L’environnement naturel de la Prius reste la ville. La combinaison d’un moteur électrique et d’un moteur classique fait des merveilles en utilisation « zen ». Il est même presque difficile de percevoir le moment où le moteur essence se réveille pour venir en aide au moteur électrique. Et dans cette optique, la transmission à variation continue fonctionne parfaitement.
Sur autoroute, la Prius semble tout de suite moins à l’aise. Pour se glisser sur nos voies rapides, il vaut parfois mieux changer de mode et passer de « Normal » à « Power » (il existe également un mode « Eco » qui revoit le fonctionnement de l’accélérateur et de l’air conditionné), mais alors, la boîte réagit avec le traditionnel effet « moulin à café ». Les bruits de roulement sont perceptibles, mais ils sont ici plus perceptibles de par le fait que le moteur reste très silencieux.
La nouvelle plateforme TNGA de Toyota promet d’être plus acérée. La carrosserie évoque également une certaine forme de sportivité. La Prius maintient en effet bien les mouvements de caisse, mais l’adhérence est limitée par les pneus « éco » de notre modèle. Mais la Prius ne peut évidemment être considérée comme sportive : le confort et la faible consommation, voilà ses vrais atouts. Et sur ce premier plan, nous ne pouvons pas nous plaindre : l’amortissement et le filtrage sont au rendez-vous.
La faible consommation également, car en dépit de trajets souvent autoroutiers, la consommation est restée contenue à 4,8 l/100 km. Si nous avions roulé plus souvent en ville, quelques dixièmes de litres auraient encore pu être retranchés.
La Prix est annoncée à partir de 30.310 € dans sa finition Confort. A ce niveau, vous profitez déjà de nombreux équipements de sécurité, comme l’alerte anti-collision avec détection de piétons, l’avertissement anti-dévoiement, le régulateur de vitesse adaptatif, la reconnaissance des panneaux de signalisation et la caméra de recul. Les autres niveaux de finition rajoutent surtout en équipement multimédia. De série, la Prius offre donc déjà beaucoup !
La quatrième génération de cette Prius continue donc sur la lancée des modèles qui l’ont précédée. Les Japonais restent fidèles à leur traditionnelle recette combinant une carrosserie aérodynamique, un moteur essence classique et un moteur électrique, ainsi qu’une boîte automatique CVT. Son terrain de jeu, c’est évidemment la ville, où elle combine un très bon confort de conduite, une ambiance « zen » et une faible consommation.
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