Kia
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Car depuis les années 70, Mitsubishi = Dakar, Pajero, 4x4, sport, rallye. Bref, tout un tas de choses qui ne sont plus très porteuses à l’heure actuelle en termes d’image, et le seront encore moins à l’avenir. « Ce ne sont plus les 4x4 qui assureront notre développement, même si on continuera à en vendre à ceux qui en ont vraiment besoin, comme il y a 25 ans. » Les propos de Daniel Nacass, Directeur des Relations Publiques pour l’Europe, sont sans ambiguïté. L’avenir, chez Mitsu, se situe donc du côté des voitures de tourisme, comme le nouveau petit Crossover (dont le nom officiel devrait être dévoilé le 3 décembre) qui sera commercialisé dans quelques mois. En attendant, l’Outlander se veut de plus en plus routier, et de moins en moins 4x4.
Esthétiquement, toute la face avant (calandre, pare-chocs, capot, ailes) a été remodelée. Mitsubishi parle d’un look d’avion de chasse (Jet Fighter), c’est peut-être un peu exagéré. Par contre, l’aérodynamique est meilleure, ce qui permet notamment de diminuer le bruit. Dans l’habitacle, les retouches sont minimes, mais la volonté de faire évoluer la qualité perçue est bien présente avec un nouvel habillage des sièges, de la planche de bord et des contre-portes. Certains instruments de bord ont été redessinés, et la casquette qui coiffe les compteurs est désormais d’un seul bloc (deux arrondis auparavant). Les équipements aussi ont été revus à la hausse, avec un système d’éclairage adaptatif bi-xénon, une aide au démarrage en côte, un avertisseur de freinage d’urgence (ESS) et un système audio encore plus puissant (Rockford Fosgate de 710 watts au lieu de 650 watts).
Cependant, le véritable intérêt de cet Outlander 2010 réside dans sa nouvelle boîte à double embrayage développée par Getrag, et baptisée TC-SST (Twin Clutch Sport Shift Transmission). Semblable à celle qui équipe la Lancer Evolution, elle autorise des passages de rapports extrêmement rapides et augmente sensiblement le plaisir de conduite sans altérer la consommation. Mitsubishi est d’ailleurs tellement persuadé de la plus-value qu’il est désormais impossible de commander un Outlander 2.2 DiD en boîte manuelle. Pour cela, il faut se tourner vers le 2.0 DiD d’origine VW (injecteurs-pompe, donc bruyant) ou le 2.0 essence qui remplace le 2.4 dont les ventes ont été, comment dire, décevantes. Pour essayer de redresser la barre, la version d’accès équipée du 2.0 litres essence se contente de deux roues motrices et d’une transmission manuelle à 5 rapports pour un tarif canon de 23.990 euros. Si vous voulez le 2.2 DiD avec la boîte à double embrayage, l’addition grimpe à 29.990 euros, ce qui reste très compétitif.
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