Hyundai
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C’était une première mondiale au Salon de Bruxelles : le facelift de l’Opel Meriva ! Mais ne vous arrêtez pas aux quelques détails de style car les modifications sont nettement plus profondes et touchent ses principaux points faibles !
Le Meriva premier du nom a connu une carrière assez longue, étalée de 2003 à 2010. C’est alors que cette seconde génération a pointé le bout de son museau et s’est d’emblée démarquée comme une originale, avec ses portes arrière à ouverture antagoniste. Jusqu’à présent, il s’en vendu 330.000 exemplaires ! Sa présence sur le segment B s’est vue renforcé par le Mokka, le petit SUV de la marque. Ce dernier a remis les pendules à l’heure en réalisant de meilleures ventes que son aîné !
Du côté du style, les modifications sont, comme à l’habitude, assez subtiles. On relève les phares modifiés, quelques chromes supplémentaires et des feux arrière revus et utilisant la technologie LED. Pas de quoi crier à la révolution…
Mais c’est surtout dans l’habitacle que la plus grosse modification se démarque : l’écran multimédia migre sur le sommet du tableau de bord pour une lisibilité enfin optimale ! De plus, ce dernier est complètement revu et dispose d’une fonction « streaming audio », d’une caméra de recul ainsi que d’une commande vocale. Signalons qu’il est également compatible avec les smartphones et que l’on peut lui dicter, voire lui faire lire des SMS. Bref, un joli joujou dans l’air du temps.
Si, en grimpant à bord, on est séduit par ce grand écran (7 pouces) parfaitement lisible, on reste un tantinet septique quant à l’agencement général, avec une incroyable floraison de boutons ! Manifestement, Opel n’est toujours pas à l’heure des écrans tactiles ou, mieux, des pavés numériques et autres molettes de commande.
Premier coup de clé et… surprise, point de cognement rugueux sous le capot ! C’est que le 1.7 CDTI a enfin cédé sa place pour le tout nouveau 1.6 CDTI d’une puissance de 136 chevaux et d’un couple de 320 Nm. Opel annonce fièrement que ce dernier est le plus silencieux du segment ! On veut bien les croire, même si notre exemplaire souffrait de quelques vibrations et bourdonnements à bas régimes.
Sur la route, il convainc tout à fait, avec une souplesse nous permettant d’oublier le levier de vitesse. Et à forcer l’allure, il répond gaillardement en grimpant volontiers dans les tours sans sonoriser l’habitacle. Opel l’annonce à 4,4 l/100 km, mais pour notre part, nous avons réalisé une moyenne de 5,7 l/100 km sur un parcours d’une petite centaine de kilomètres alternant tous les profils de route. Ce qui est à considérer comme respectable, d’autant que nous n’avons pas spécialement cherché l’éco-conduite.
Egalement mis à l’honneur : la boîte automatique à 6 rapports qui sera en association avec le 1.4 turbo essence de 120 chevaux. Une alliance agréable, parfaite pour le milieu urbain, avec une grande douceur de fonctionnement et une certaine réactivité. Si votre kilométrage annuel reste inférieur à 15.000 km et que vous circulez principalement en ville : voilà un concurrent à ne pas négliger !
Si les prix démarrent à 15.750 € en essence, la version Enjoy équipée du 1.6 CDTI de 136 chevaux est affichée à 21.250 €. Le sommet de la gamme est incarné par la version Cosmo 1.7 CDTI à boîte automatique, à 22.700 €.
Le Meriva a toutes les cartes en main pour continuer une belle carrière. Ce diesel y est pour beaucoup, apportant une certaine onctuosité à la conduite. Mais pour le rendre parfaitement concurrentiel, il faudra attendre la version 110 chevaux annoncée à 99 g/ CO2/km, promise pour très bientôt !
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