En 2018, Ford et le groupe Volkswagen ont annoncé une collaboration pour commercialiser plus rapidement et efficacement des véhicules électriques, des utilitaires et des technologies de conduite autonome. Entre-temps, cela a déjà donné lieu à un Connect construit par Volkswagen chez Ford et à un Volkswagen Amarok construit par Ford.
Chercher l’indépendance
Mais la « Deutsch-Ameranische Freundschaft » ne semble pas avoir fait long feu sur le front des voitures particulières. Avant même de commencer la production de son premier SUV sur la plateforme MEB de VW, Ford a informé le journal allemand Automobilwoche qu'il souhaitait être moins dépendant du groupe allemand à l'avenir. La marque américaine avait d’ailleurs déjà décidé d'arrêter le développement conjoint de technologies pour la conduite autonome, par le biais d'Argo AI.
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« Devenir moins dépendant » signifie que Ford développe actuellement sa propre plateforme électrique qui, après deux modèles basés sur la MEB, servira pour les modèles électriques que Ford mettra sur le marché à l'avenir. D'ici 2026, les Américains veulent vendre quelque 600.000 voitures électriques en Europe, dont une grande partie sur la plateforme MEB. Celle-ci est en effet la base idéale pour étendre la gamme électrique de Ford. Toutefois, d'ici 2030, la marque américaine ne veut vendre que des voitures électriques en Europe. A cette fin, Ford utilisera sa propre plateforme électrique : celle-ci est susceptible d'offrir davantage de possibilités en termes pratiques et financiers.
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