Le moins que l’on puisse dire, c’est que Koenigsegg brise les codes. A commencer par les recettes techniques : les 1.700 ch sont tirés d’un groupe hybride combinant un… 3 cylindres biturbo de 2 l et 600 ch (sans arbre à cames, d’où son nom de « Freevalve ») et 3 moteurs électriques (deux pour les roues arrière, un sur le vilebrequin du moteur).
Suédoise ou marseillaise ?
Plus fort encore que la puissance, c’est le couple qui impressionne : 3.500 Nm ! Comme à son habitude, Koenigsegg avance donc des performances qui sortent d’un autre monde : 0 à 100 km/h en… 1,9 s et de 0 à… 400 km/h en moins de 20 s ! Des valeurs qui défient la physique… Ou la réalité ?
« Megacar » verte
Toujours est-il que le Suédois insiste sur le bilan CO2 de sa supercar, précisant que son moteur peut tourner avec du carburant neutre en CO2. De plus, elle est capable de rouler sur le seul mode électrique pendant environ 50 km grâce à sa batterie de 800 volts. La firme précise toutefois que la vitesse est alors limitée à… 340 km/h !
Une vraie familiale !
Cette monocoque en fibre de carbone présente évidemment tout le luxe et le faste d’une voiture de ce niveau : portières à ouverture en élytre, fixations ISOFIX pour vos chérubins, des airbags intelligents, chargeur smartphone par induction, porte-gobelet rafraichissant ou réfrigérant et un coffre « capable d’embarquer les bagages de 4 adultes »…
Production limitée
Sachez toutefois que seuls 300 exemplaires seront produits, au prix aussi délirant que les caractéristiques techniques de l’engin : 1,7 million d’euros. Hors taxes, bien entendu…