Vous en avez marre ! Toutes ces sportives modernes qui filtrent la conduite avec des aides en tout genre et qui s’avachissent en croulant sous les équipements de confort, ça vous horripile ! Vous voulez retourner à l’essentiel, un vrai « back to basics » ? Bonne nouvelle, tout n’est pas perdu, car il reste quelques dinosaures dans la production automobile actuelle…

Les critères : des aides électroniques entièrement déconnectables, un moteur atmosphérique parce que le turbo, ça lisse les montées en régimes, une boîte manuelle, des roues arrière motrices et surtout, une expérience de conduite « virile » ! Et peu importe le nombre de chevaux sous le capot !

Caterham Seven 160

La Caterham Seven, c’est l’archétype de la sportive pure et dure ! Avec elle, aucun artifice technologique, mais une masse ridicule, inférieure à 500 kg ! Avec cette dernière valeur en tête, on considère tout autrement les seulement 80 chevaux du 3 cylindres Suzuki… On n’en fera pas vraiment son quotidien, car c’est tout de même très rudimentaire… Mais quelle bestiole !

Morgan 4/4

Chez Morgan, on est hermétique à toute idée révolutionnaire. L’épure de suspension, d’ailleurs, remonte à… l’avant-guerre ! Tant mieux ! Voilà qui permet de se contenter de 110 chevaux pour cette version de base. Non, on n’ira jamais vite en Morgan, mais la 4/4 s’apprécie surtout pour son look suranné avec ses voies étroites et pour son agrément de conduite très… Vintage !

Toyota GT86/Subaru BRZ

On ne la présente plus, cette paire de jumelles ! La presse a largement fait l’éloge de ce couple de sportives. Les raisons ? Tout simplement un agrément de conduite extra, car rafraichissant ! Les 200 chevaux ne semblent pas bien copieux, mais s’accommodent de trains roulants parfaitement étudiés et de pneus de 17 pouces seulement. A l’ancienne, donc, parce que c’est tellement bon !

Mazda MX-5

Présentée il y a bientôt 25 ans, la MX-5 entre doucement, mais sûrement dans la légende. C’est que Mazda a vu juste dès la première mouture : un équilibre routier parfait, un style rappelant les roadsters anglais des années 60 et une fiabilité proverbiale ! Préférez la version 2 litres à capote souple, le ramage devenant alors digne du plumage !

Nissan 370 Z

Sous ses airs de grosse brute, la 370 Z fait un peu figure de dernier des Mohicans. Son gros V6 atmosphérique délivre la bagatelle de 328 chevaux, voire 344 pour la récente variante « Nismo ». Si le V6 chante en sourdine, la belle se pilote à l’ancienne, en usant et abusant du gros autobloquant pour trouver la motricité et, accessoirement, gratifier la belle de gros travers !