Dans Licence to Kill (1989), quatre semi-remorques Kenworth W900B, le camion américain par excellence, produit sans discontinuer depuis 1961, sont lancés sur la route par Franz Sanchez afin de livrer une cargaison de cocaïne diluée dans de l’essence à bon port.

James Bond (Timothy Dalton) parvient à prendre le contrôle de l’un des camions et compte bien faire échouer cette juteuse livraison en détruisant la totalité de la cargaison. Commence alors une course-poursuite incroyable, durant laquelle 007 fera notamment basculer son W900B sur ses roues de gauche afin d’éviter un missile Stinger filant droit sur lui. Il en élimine un autre en projetant la remorque de son bahut en contrebas de la route. La remorque, devenue projectile, s’enflamme puis explose à son tour. Bond, qui conduit du coup une cabine sans remorque, parvient à rattraper Sanchez à bord du dernier camion-citerne. Sanchez en sectionne l’alimentation du système de freinage en essayant de tuer 007. Le camion, devenu incontrôlable fait alors une spectaculaire sortie de route. Sanchez, imbibé d’essence est ensuite immolé par l’agent secret. Le trafiquant parvient à se diriger vers son camion qui explose à son tour. Bond quitte alors les lieux au volant de son W900B rescapé.

Connu pour son long nez, typiquement américain, le Kenworth W900 est devenu une icône dans le petit monde des camions. Tout au long de son histoire, l’engin a reçu différentes motorisations, avec des cylindrées allant de 9.000 à 16.000 cc, et avec une puissance grimpant jusqu’à 625 ch ! Le tout est digéré par une boîte automatique comptant entre 10 et 18 rapports ! Et malgré ses 56 ans, celui qui fait fantasmer bon nombre de routiers n’a pas pris une ride !