Fabien, comment un des héros de la coupe du monde 1998 de football se retrouve-t-il au volant de la SEAT Leon aux couleurs de RED et du Club SEAT ?
« J’ai toujours été fasciné par le sport automobile, je voulais savoir ce qu’il se passait dans une voiture de course. A la fin de ma carrière de joueur, j’ai eu la chance de rencontrer Jérôme Policand, un pilote professionnel qui est en quelque sorte devenu mon mentor. Grâce à lui, j’ai découvert un nouvel univers que j’aborde avec une grande humilité : je suis un néophyte de la course et je profite de toutes les opportunités pour enrichir mon expérience. Quand Pierre-Yves Corthals m’a contacté pour disputer le Trophée de Bourgogne, j’ai accepté immédiatement. »
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette épreuve ?
« Je le répète, j’ai tout à apprendre. Je ne connaissais pas le circuit de Dijon-Prenois et je n’avais jamais pris le volant de la SEAT Leon. Mais avec Pierre-Yves, je bénéficie des conseils d’un super professeur pour prendre progressivement la mesure de l’auto et échapper aux pièges que réserve ce superbe tracé. »
Quel est votre objectif ce week-end ?
« Je veux progresser et répondre à l’attente. Mais d’ores et déjà, je suis comblé par l’accueil que m’a réservé le team : tout le monde est aux petits soins pour moi et fait le maximum pour que je me sente à l’aise. Or, j’accorde une importance énorme à l’aspect humain dans tout ce que j’entreprends ; c’était déjà vrai à l’époque du football, ça l’est toujours. »
La SEAT que vous partagez avec Pilou Corthals porte les couleurs de RED, une association qui s’attaque aux drames provoqués par les accidents de la route. Mettez-vous fréquemment votre notoriété au service de ce genre de causes ?
« Mais évidemment ! Si je peux apporter un plus et donner un écho supplémentaire à ce type d’actions, j’estime que je remplis mon rôle. »
Pour terminer, que fait Fabien Barthez quand il ne pilote pas une auto de course ?
« Le sport auto n’occupe qu’une toute petite partie de mon existence. Outre ma famille qui accapare l’essentiel de mon attention, je suis conseiller des deux gardiens de but de l’équipe de France de football Steve Mandada et Hugo Lloris. Ces deux jeunes sont appelés à un bel avenir, j’en prends les paris ! »