A partir de 2003, la législation sera considérablement renforcée pour les nouveaux types, tant pour les engins à 2-temps qu’à 4-temps. Pour les quads et les trikes, les seuils d’émission seront légèrement plus élevés.
La nouvelle limite signifie une réduction de 60% des émissions de monoxyde de carbone (CO) et d’hydrocarbures (HC) pour les moteurs 4T, et de 70% des émissions de HC et 30% des émissions de CO pour les moteurs 2T. Vu la part minime que représentent les motos dans les rejets totaux d’oxydes d’azote (Nox), et les difficultés techniques pour les restreindre sur des motos, la valeur limite pour le Nox reste inchangée (voir tableau).
Le cycle d’essai demeure le test classique 15 modes qui simule la circulation en ville. La phase de réchauffement de 40s qui était prévue au début du test, est cependant supprimée.
Le Conseil a également imposé des valeurs facultatives, qui serviront de base à un nouveau renforcement en 2006. D’ici là, le cycle de test sera entièrement revu pour mieux correspondre aux situations réelles de circulation. Les Etats membres peuvent octroyer des stimulants fiscaux aux motos qui satisferont aux nouvelles exigences avant 2003 et pour les types qui répondraient déjà aux normes facultatives. Le texte doit encore être soumis en 2ème lecture au Parlement.
Pour pouvoir répondre à ces nouveaux défis, les fabricants de motos devront introduire de nouvelles technologies sur le marché. Des catalyseurs d’oxydation et éventuellement une injection d’air secondaire seront montés sur les moteurs 4T. Pour les moteurs 2T, l’on appliquera l’injection directe d’essence. Ceci offre non seulement de gros avantages en termes de réduction des émissions de CO et de HC, mais diminue aussi la consommation d’essence, améliore la durabilité et limite les possibilités d’augmenter la puissance.
Source : Febiac