François Piette

1 OKT 2008

Corthals compte sur l'aspiration à Monza

Le verdict enregistré il y a douze mois à Monza ne peut que gonfler le moral des troupes SEAT : les Leon TDI ayant signé le doublé, pourquoi ne feraient-elles pas aussi bien ce prochain week-end ? De son côté, Pierre-Yves Corthals veut conclure en beauté la campagne européenne sur ce tracé qu’il adore.      

Avec trois pilotes aux premiers rangs – dans l’ordre Yvan Muller, Gabriele Tarquini et Ryckard Rydell – alors que trois meetings figurent encore au programme, SEAT aborde en position de force la phase décisive du WTCC 2008. Histoire de booster le moral des troupes, le palmarès de la dernière étape européenne de la joute mondiale fait apparaître un doublé des Leon TDI en 2007. Faut-il préciser que les fers de lance de la marque entendent faire aussi bien ce week-end, histoire de creuser l’écart au championnat des constructeurs où SEAT mène largement la danse et de préparer de la meilleure manière un périple asiatique passant cette fois par Ok ayama avant le traditionnel feu d’artifice à Macao ?  

Même s’il connaît mieux que quiconque sa situation dans le Trophée des Indépendants, Pierre-Yves Corthals n’a nullement l’intention de bâcler sa copie à Monza : « Quelque part, ma position dans la hiérarchie m’enlève une bonne partie de la pression : je prendrai le départ des deux manches avec pour principale ambition de me mettre en exergue et de faire briller les couleurs de SEAT Belgique, Monroe et Exagon ! »

Difficile d’être plus clair, c’est donc un Pilou offensif qu’on verra à l’œuvre sur le vieil autodrome milanais : « Offensif, on peut le dire ! Je me suis déjà arrangé avec mon pote Tom Coronel pour jouer au jeu de l’aspiration tant en essais libres que durant les qualifs, c’est indispensable pour signer un bon chrono sur ce tracé ultra-rapide que j’adore. Mais en course, ce sera chacun pour soi. Et là, je veux placer ma Leon aux avant-postes, d’abord parce que c’est dans mon tempérament, ensuite parce qu’il est toujours sympa de terminer la campagne européenne sur un bon résultat, surtout dans un site aussi prestigieux que Monza. »

Pour ce dernier acte sur le Vieux Continent, la Leon de SEAT Belgique gardera la même configuration qu’à Imola, notamment côté moteur : « La dernière évolution apporte une réelle amélioration dans les relances en sortie de virage, un atout précieux pour s’extraire rapidement des chicanes de Monza où la SEAT, fort efficace dans les changements d’appui, devrait se montrer à l’aise. L’essentiel sera donc de profiter à fond de l’aspiration dans les longues lignes droites."

MONZA EN BREF
Longueur : 5,770 m
Records :
Qualifications : 1.58.395 par Gabriele Tarquini (Alfa Romeo) en 2004
Course : 1.59.058 par Jörg Müller (BMW) en 2005
Deux manches de 9 tours

MONZA SELON PILOU
La « clé » du circuit : « Je l’ai dit plus haut, tout tient en un mot : l’aspiration ! Plus encore qu’à Imola, il importe de trouver un bon camarade… ou un adversaire qui n’a pas le choix, pour se blottir dans son sillage et profiter ainsi de sa trace afin de gagner quelques précieux km/h dans les lignes droites interminable de l’anneau milanais. » 
J’aime : « Monza, j’adore. C’est mon circuit favori car ça va vite, très vite, et le pilote éprouve de réelles sensations. Et puis en-dehors de la course, il y a l’Italie… Les pâtes, la mode, les tifosi, l’ambiance.»
Je n’aime pas : « Ne parlant pas bien italien, je ne peux pas communier avec ce public incroyablement passionné. Et puis comme à Imola, certains de mes rivaux sont chez eux et connaissent mieux que moi les particularités de cette piste. »

 

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