Même si le groupe germano-américain a refusé de soutenir financièrement la marque japonaise en repoussant une augmentation de capital, DaimlerChrysler a décidé de garder ses 37 % d’actions. Juergen Schrempp, the Big Boss, a indiqué que les deux groupes garderont des projets communs en développant des plateformes communes. Ce désaccord a fameusement secoué le directoire de DaimlerChrysler, selon son patron, surtout en regard de « l’importance du marché japonais ». Même si cela modifie la stratégie du groupe germano-américain en Asie, celui-ci désire toujours s’y implanter fermement. La pierre d’achoppement a surtout été le montant nécessaire à financer pour renflouer les caisses du constructeur japonais. Un investissement difficilement acceptable et sans réel retour. De son côté, Mitsubishi a son nouveau patron : Yoichiro Okazaki, ancien Directeur de Mitsubishi Heavy Industries, est officiellement nommé Président Directeur Général de la société, suite à une assemblée extraordinaire des actionnaires et à une réunion du conseil d’administration, le 30 avril dernier. © Olivier Duquesne

Source : Divers Ajouté le 6 mai : quand ça va pas, ça va pas La police japonaise a perquisitionné et arrêté des dirigeants de Mitsubishi Motors (MMC). Cela entre dans le cadre d’une enquête sur la dissimulation de défauts techniques de leurs poids lourds qui auraient provoqué, en 2002, la mort accidentelle d’une jeune femme. Est notamment arrêté M. Takashi Usami, ex-président du conseil d’administration. Après la discorde avec DaimlerChrysler, cette affaire judiciaire est un nouveau coup dur pour le constructeur japonais. La police est intervenu pour une affaire de violation présumée de la loi sur les transports routiers de poids lourds. La justice soupçonne MMC d’avoir présenté des rapports falsifiés. Les dirigeants arrêtés risquent une peine d’emprisonnement maximale d’un an ou un amende de 3 millions de yens (22624 euros). Par contre, le responsable du contrôle de qualité, M. Hiroshi Murakawa, également arrêté, risque lui 5 ans de prison et une lourde amence pour « négligence professionnelle ayant entraîner la mort d’une personne ». Moyeu défectueux C’est un accident de roulage dramatique qui est à l’origine de ces arrestations. Une Japonaise de 29 ans avait été fauchée par un semi-remorque au sud de Tokyo. Ses deux frères cadets ont également été blessés. C’est un défaut au moyeu qui a provoqué la perte de contrôle du camion. Or une série d’accidents similaires avaient déjà été détectés. Le Ministre des Transports, M. Nobuteru Ishihara a indiqué dans un communiqué que « le compte-rendu envoyé [par Mitsubishi] était falsifié pour éviter des rappels [des camions] et comportait dès lors une intention malveillante ». © Olivier Duquesne