Essais 1 : Raikkonen en veut !
Il n’a pas le choix ! Qui ? Raikkonen, bien sûr ! Si le Finlandais veut préserver une chance de remporter le titre de Champion du Monde F1, il se doit de remporter un maximum d’épreuves à commencer par celui-ci. Il l’avait déjà clamé haut et fort à Monza, la semaine dernière, en disant qu’il n’avait rien à perdre et il le prouve à nouveau en se montrant le meilleur en cette première séance d’essais libres. Certes, on ne pourrait y voir qu’une valeur chronométrique symbolique, mais il marque surtout des points psychologiques sur tous ses adversaires et surtout de mettre la pression sur Alonso, le leader actuel ! Les McLaren sont en forme puisque Alexander Wurtz, troisième pilote de son état, a signé le deuxième temps devant la Renault de Fisichella. L’écart parle de lui-même : ½ seconde !
Classement
1. Raikkonen - McLaren-Mercedes 1:48.206
2. Wurz - McLaren-Mercedes 1:48.216.
3. Fisichella – Renault 1:48.619.
4. Zonta – Toyota 1:49.445.
5. Webber - Williams-BMW 1:49.692.
Essais 2 : Mais où était donc Noé ?
Après près d’une semaine de soleil sur la région, voilà que la pluie s’est invitée et a noyé sous des trombes d’eau le circuit spadois ! Il était matériellement impossible de rouler, c’est pourquoi les pilotes sont restés aux stands en attendant une hypothétique éclaircies. Il faut dire aussi que la sortie de piste de Liuzzi (Red Bull Racing) a comme un effet d’avertissement aux audacieux ! Sans raison apparente, il perdait à l’approche des Combes le contrôle de sa monoplace et venait percuter le rail et de s’immobiliser après une très longue glissade en zone dégagée. Si le pneu “pluie extrême“ peut dégager 40 l/s à 200 km/h, il ne pouvait s’acquitter de la tâche à moins de 150 et de voir la monoplace voguer bien malgré elle sur l’eau et de partir en aquaplaning ! La messe était dite et le drapeau rouge mettra momentanément un terme à une séance où pilotes et monoplaces ne seront que l’ombre d’eux-même en restant aux stands. “Noé, t’aurait pu nous sauver des eaux !“
Classement
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Et s’il pleut dimanche ?
Doit-on changer le format des essais ? Là est la question car, je veux bien comprendre que les pilotes ne veuillent risquer leur voiture et leur peau dans de telles conditions, mais que fait-on du public ? En refusant de monter en piste, logique aussi puisque rien ne les y oblige, c’est quand même manquer de respect pour leur public qui lui a, théoriquement, payé et qui patiente sous la drache ! Alors, revenir à un format d’essais chronos pour chaque séance et de bannir les séances libres ? Pourquoi pas car payer 150€ minimum et de retourner chez soi sans avoir vu de voitures, ça la fout mal !
Belgique pourrie
Il est vrai que rouler en 2e séance pour rien révélait de la plus grande utopie, mais ce que l’on retiendra une fois de plus, c’est qu’en Belgique, la météo est toujours pourrie ! Et d’entendre un certain Jacques Lafitte, ancien pilote F1, de militer pour Zolder (à ± 90km de Francorchamps) car, en son temps, il se souvenait que la météo y était plus clémente ! Il est invraisemblable qu’un tel Monsieur puisse avoir de tels propos ! Pour rappel, en F1, au contraire des Etats-Unis, les pilotes n’ont pas peur de rouler sous la pluie, que cela fait partie de la tradition et de l’héritage du sport automobile européen, que ce Monsieur a roulé aux 24H que ce soit en BMW 528i ou 635 CSi sous la pluie et qu’il l’a fait en F1 sur bien d’autres circuits ! Et d’entendre le pire en entendant un Jean-Louis Moncet (Eurosport TF1) de critiquer l’accès à Francorchamps ! Qu’il lui était difficile d’accéder et de quitter le circuit ardennais !
“Savez-vous que l’autoroute est à 3km de là, qu’il y a de multiples nationales, départementales chez vous, pour sortir de là ! Je ne pense pas que Magny-cours soit aussi bien servi ! Je vais faire comme son ami Laffite, au moment où j’y allais, c’était aussi la sinécure ! Peut-être qu’à votre GP national vous y accéder en hélico ? Vraiment, je trouve navrant que, vous, média vous descendiez en flamme le GP de Belgique car, ne l’oubliez pas, vos commentaires qu’ils soient perspicaces ou non sont pris pour argent comptant. Soyez réaliste et de rappeler aussi que l’an dernier le GP s’est disputé sous un soleil, qu’à Interlagos, il y pleut aussi violement et même plus qu’à Francorchamps.
Merci“.
© Patrick Hayot