Sébastien Vanhouche

10 DÉC 2021

Conduite autonome : le système Mercedes officiellement reconnu par l’ONU !

Le constructeur à l’étoile est donc le premier à pouvoir fièrement revendiquer un système de conduite autonome autorisé à l’échelle mondiale ! Mais il y a quand même quelques restrictions…

La conduite autonome Drive Pilote de Mercedes répond officiellement aux exigences de l’Organisation des Nations Unies. Il devient donc le premier système de niveau 3 à pouvoir revendiquer une certification internationale. Vous pourrez donc en théorie légalement lâcher le volant et laisser votre Mercedes équipée de cette technologie s’occuper du reste !

Une incroyable quantité de technologie 

La voiture utilise toute une série de capteurs : LiDAR, caméras, radars, capteurs à ultrasons, informations GPS et même le lecteur de panneaux de signalisation. Elle peut ainsi suivre le véhicule qui la précède, rester dans sa voie et pratiquer une manœuvre d’évitement si nécessaire. Voyez ça comme un régulateur de vitesse adaptatif « omniscient ». Mais attention, un système de niveau 3 requiert toujours la présence d’un conducteur derrière le volant. Pas question de s’installer sur la banquette arrière ! Et les restrictions ne s’arrêtent pas là.

Reconnu, mais pas déployé partout

Si le système a été validé par l’ONU, encore faut-il qu’il le soit par les autorités locales. De toute façon, le Drive Pilot n’est actuellement disponible que dans les Classe S et EQS et n’est déployé qu’en Allemagne. Des tests sont en cours dans d’autres pays. Il peut être activé sur 13.191 km d’autoroutes où la circulation est dense et uniquement jusqu’à 60 km/h. Dans les bouchons autoroutiers donc.

Un pas dans la bonne direction 

Une fois le système activé, certaines fonctionnalités habituellement bloquées sont accessibles. Mercedes propose d’utiliser ce temps normalement perdu pour passer des appels, surfer sur internet et même regarder un film ! Mais se retrouver coincé dans des embouteillages la durée complète d’un long métrage, c’est peu courant et on ne le souhaite à personne ! Cette certification n’en demeure pas moins une belle avancée, même s’il reste bien sûr encore du chemin à parcourir avant que la conduite autonome ne soit totalement généralisée.

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