La DS 3 de deuxième génération, qui portait encore le nom « Crossback », est arrivée sur le marché en 2018. En transformant le modèle compact premium en un SUV, la DS3 a fait de DS une marque à part entière plutôt qu'une sous-marque de Citroën. Reposant sur la même plateforme (e)CMP que les Peugeot 208/2008 et autres Opel Corsa/Mokka, la DS 3 est également déclinée en une version électrique baptisée « E-Tense ». En septembre 2022, DS a relifté sa DS 3, ce qui lui a donné non seulement un nouveau look, mais aussi un groupe motopropulseur électrique remis à jour. C'est cette version que nous essayons ici, après avoir testé la version essence.
Design DS Automobiles undefined
Où sont les couleurs ?
À première vue, le lifting n'a pas changé grand-chose… Il faut avouer que le design de base était déjà très original ! Les éléments de style typiques tels que l'aileron de requin au niveau du pilier B (un clin d'œil à la première génération) sont toujours présents. Ce que vous remarquerez sans doute le plus facilement, c’est la nouvelle signature lumineuse qui se distingue par ses deux longues bandes LED verticales, sur le pare-chocs avant. Le toit contrasté ajoute une touche d'élégance, mais le nombre de teintes reste assez limité : seul le rouge Diva se démarque des traditionnels noirs et blancs. Quant aux poignées de porte encastrées, elles ajoutent une touche premium : pour les manipuler, rien de plus simple car elles se déploient ou se rétractent selon que vous vous approchiez ou éloignez de la voiture.
Des détails de style typiques !
À bord, vous trouverez un mélange de détails typiquement DS (comme les motifs en losange et les interrupteurs de vitres sur la console centrale plutôt que sur la porte, ce à quoi il faut s’habituer) et d'éléments communs aux autres modèles du groupe Stellantis. En revanche, le tableau de bord digital et le système d'infodivertissement (10,3 pouces) sont familiers à d’autres Peugeot et Citroën. Ce ne sont pas les écrans les plus ergonomiques du marché, avec notamment une instrumentation peu intuitive. L’ergonomie n’est donc pas au sommet, d’autant qu’il faut ici aussi, passer par l'écran tactile central pour régler sa température… Même Euro NCAP s’est montré assez sévère à ce sujet !
Expérience DS Automobiles undefined
Pas très familiale…
Il n’en reste pas moins que la DS 3 offre un habitacle accueillant, du moins à l’avant. Les sièges avant offrent en effet un bon maintien tout en étant agréables et souples. L’aspect général laisse également une impression assez qualitative : certes, on y voit encore de nombreux plastiques et la finition « piano black » n'est ni très jolie, ni très résistante aux trace de doigts, mais l’ambiance est clairement « premium ».
En revanche, l’habitabilité déçoit. Longue 4,12 m de long, la DS3 ne peut offrir l’espace d’une limousine, mais même à l'avant, le plancher incliné rend la position inconfortable. A l'arrière, les adultes peuvent s’estimer heureux de pouvoir caser leurs jambes... Heureusement, le coffre reste suffisamment utilisable, avec un volume de 350 à 1.050 litres. Il profite en outre d’un minuscule compartiment de rangement sous le double plancher, pour le kit anti-crevaison. A l’avant, vous ne trouverez aucune place pour les câbles de recharge, ce qui signifie que ces derniers sont donc relégués à l'arrière !