François Piette

9 SEP 2009

Le Clio Trophy en marge du Truck Super Prix ce week‑end

Trois semaines après le prologue des 24 Hours of Zolder, les concurrents de la Renault Sport Clio Cup Belgium se retrouvent à nouveau sous les pinèdes limbourgeoises, cette fois dans le cadre du spectaculaire Truck Grand Prix.

Sur une piste généralement très glissante à cette occasion, maculée d’un mélange de mazout, d’eau et de sable ramené par les poids lourds, cela va « swinger » un maximum pour les Verbist, van den Berg, Lambotte, Magalhaes, Kuus, Troonbeeckx ou le revenant (il était absent lors du dernier meeting pour cause de maladie) Paulsen. 

« J’adore ce meeting vraiment très spécial, » confie le champion et leader du championnat François Verbist. « Il y a pas mal de monde dans les tribunes et les conditions de piste sont changeantes et difficiles. Les gros camions coupent allègrement dans les chicanes et ramènent pas mal de poussière sur la piste. Avec leur système de refroidissement des freins par eau, ils arrosent le tout ce qui recouvre la trajectoire d’une sorte de pâte molle. Les chronos sont une à une seconde et demie moins rapides. On doit adopter des réglages différents d’une séance ou d’une course à l’autre selon que l’on roule avant ou après les Trucks. Mon expérience du rallye et du quad m’aide pas mal dans ce contexte.»

En tête du championnat avec dix unités d’avance sur le Néerlandais Robert van den Berg avec lequel il a partagé les succès lors du dernier meeting, le pilote du Verbist Racing ne compte pas se reposer sur ses lauriers lors de deux joutes programmées dimanche à midi et 14h35.

« En Clio, il faut tout le temps attaquer. Si vous décidez d’assurer sur des courses de 25’, vous risquez de terminer dixième. Je pars toujours pour le podium, de préférence pour la plus haute marche même si je ne prendrai pas tous les risques dans l’optique d’un titre que j’aimerais conserver. Mais attention, rien n’est acquis. Nous ne sommes en fait qu’à la moitié du championnat. Il reste six courses à disputer. » 

Le jovial François Verbist continuera donc à se méfier de tous ses rivaux, y compris des jeunes loups De Saeger (s’il a pu réunir son budget à temps), Troonbeeckx et Métairie, très à l’aise lors du dernier rendez-vous dans le Limbourg.

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