François Piette

30 JUL 2008

A l’aise partout

La famille des Mercedes à transmission intégrale accueille un cinquième membre. Après les G, GL, ML et autres R, le GLK se présente comme le SUV compact (4m53) et lifestyle. Sous des traits anguleux, il impressionne par son arsenal technologique embarqué ! Bref essai du dernier venu dans un segment déjà bien rempli.

Présentation

Depuis son lancement commercial le 30 juin dernier, seuls les moteurs V6 sont disponibles. Ces derniers sont au nombre de trois : deux essence (280 de 3 litres et 231 chevaux et 350 de 3.5 l et 272 chevaux) ainsi qu’un diesel (320 CDI de 3 litres et 224 chevaux). Au début de l’année prochaine la version qui fera le gros des ventes sera disponible : je parle bien sûr de la 220 CDI de 170 chevaux.

Style particulier

Le GLK vient donc directement concurrencer les X3, Freelander et autres Q5. Pour y parvenir il mise sur sa polyvalence. Doté d’un physique disons, particulier, le GLK a du mal à séduire au premier regard. Ses traits sont nets et anguleux mais n’en font pas vraiment un ensemble séduisant. Bref, ce n’est donc pas vraiment dans le style qu’il faut chercher les véritables points forts de ce modèle.

Ensemble technologique impressionnant

Bien évidemment, en véritable Mercedes, le GLK en impose par son contenu technologique. La transmission intégrale 4matic, avec répartition 45:55 entre les essieux avant et arrière s’occupe de chercher une motricité optimale et ce, dans toutes les conditions possibles, grâce au 4ETS. On note également l’amortissement adaptatif qui ajuste le tarage des amortisseurs, le programme de stabilisation de la remorque,...

Dans l’habitacle

Tout comme l’extérieur, l’intérieur paraît avoir été taillé à la serpe, avec notamment une planche de bord on ne peut plus anguleuse. L’ambiance est assez sérieuse, mais la qualité de la finition est tout naturellement au rendez-vous, de même que la commodité d’usage. L’habitabilité est très correcte à l’avant, mais les passagers arrière se voient offrir un espace aux jambes plutôt limité.

Au volant

Sur la route, le GLK se comporte réellement comme une berline. Le V6 diesel est coupleux et puissant, le V6 3.5 l, musical et impressionnant, et le 2.2 diesel surprenant de vivacité ! La palette des moteurs s’accompagne dans tous les cas, de manière agréable et douce à la boîte de vitesses automatique à 7 rapports. Aucune boîte manuelle n’est d’ailleurs proposée. La tenue de route est épatante et le GLK vire à plat, ne cédant que de peu, aux mouvements de caisse ! Hors de la route, c’est la facilité d’usage qui domine, avec notamment un pack offroad optionnel qui permet d’aménager son GLK aux sentiers plutôt inhospitaliers. Il faut dire que sa carrosserie robuste en diable permet ce genre de fantaisie ! Ce nouvel SUV à l’étoile se démène plutôt aisément et les franchissements de petits gués et autres croisements de pont ne lui font absolument pas peur. Mais ne le confondez pas avec un Range Rover : ni une gamme courte des rapports, ni même un blocage de différentiel n’est possible. Le confort est assez correct, avec notamment un confort climatique et acoustique poussé mais nous attendrons un essai plus détaillé en Belgique pour vous confirmer nos premières impressions à ce sujet.

Tarifs et équipement

La version 220 CDI de base est proposée à 41.140 € TVAC et propose déjà la boîte automatique à 7 rapports, la suspension adaptative, la radio CD avec interface Bluetooth et affichage central couleur, le régulateur de vitesse, les jantes alliage de 17 pouces, le volant multifonctions, la climatisation automatique bizone, les vitres teintées partout,... Un prix élevé, cela ne fait aucun doute, mais il donne accès à un véhicule parfaitement abouti et réellement capable de rivaliser avec les meilleurs du genre.

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ