Avec les Ford Mustang, Plymouth Barracuda et Pontiac Firebird, la Chevrolet Camaro est l’une des plus importantes « pony car » des années 60. Hélas, avec les années viendront les réglementations environnementales et sécuritaires, ainsi que des primes d’assurance faramineuses. Ceci aura pour conséquence de réduire drastiquement la puissance des modèles qui n’auront dès lors plus que leur nom ronflant pour faire rêver la clientèle.
Le retour aux sources
En ce début des années 1990, une embellie se dessine au-dessus de l’univers des pony cars. Les constructeurs veulent revenir aux valeurs qui ont fait le succès de ces modèles : une « gueule » racoleuse et des moteurs débordant de chevaux ! La Chevrolet Camaro quatrième du nom voit le jour en 1992 et présente des courbes agressives.
Tout est possible
Comme durant la période dorée des années 60, la Camaro propose rapidement une belle palette de possibilités : coupé ou cabriolet, boîte manuelle ou automatique et moteurs V6 ou V8. A ce dernier sujet, notez que Chevrolet abandonne alors toute idée de 4 cylindres pour revenir à des mécaniques plus « nobles ». Un terme qui est très relatif, car le V6 de base, cubant malgré tout 3,4 litres, ne délivre « que » 162 chevaux. Heureusement, au sommet de la gamme trône un V8 dérivé de celui de la Corvette et affichant environ 280 chevaux !
L’année du lifting
En 1998, la Camaro profite d’un lifting qui lui vaut des phares intégrés, un habitacle repensé (mais toujours soporifique) et des mécaniques plus musclées ! La plus sportive des Camaro s’affiche alors avec un V8 « LS1 » de 5,7 litres et 329 chevaux. Associé à une boîte mécanique à 6 rapports, ce dernier fait parler la poudre : plus de 250 km/h en vitesse de pointe et un 0 à 100 km/h avalé en 5,5 secondes. Ce n’est qu’en 2002 que cette Camaro prendra sa retraite.
Aujourd’hui
En bonne « pony car », la Camaro ne se déguste vraiment qu’avec le plein d’options ! Comprenez qu’un coupé V6 3,4 l à boîte automatique n’aura pas le même charme qu’un modèle Z28 à boîte mécanique et au V8 de Corvette… Forcément, les prix s’en ressentent : tout démarre aux alentours de 4.000 € pour un modèle à réviser et culmine à 15.000 € pour un excellent exemplaire au moteur V8 !
Mais faut-il nécessairement le V8 ? Pas forcément : certes, sa sonorité et ses performances plaident en sa faveur, mais en ces temps de répression, le plus sobre V6 peut constituer une agréable alternative. Surtout dans sa version de 3,8 litres ! A vous de voir…