Vous vous rappelez les Land Cruiser des années ’60 et ’70, le FJ 40 en particulier (on vous a mis une photo pour vous aider) ? Ce fut un véritable best-seller dans les pays arides et désertiques comme le sont l’Australie et l’Afrique, par exemple. Et quelle carrière : plus de 20 ans de bons et loyaux services !
Certes le Land Cruiser actuel n’a plus rien à voir avec cela. Voilà pourquoi, sans doute, Toyota a présenté à Chicago le FJ Cruiser. Un FJ40 modernisé qui devrait arriver sur le marché américain en 2006-2007. Et puis chez nous ? Toyota attend les réactions du public.
Comme son ancêtre
Le FJ Cruiser c’est du vrai 4x4 avec le look adéquat et massif. En plus, il affiche fièrement sa marque. Le blason Toyota est un bon passeport sur les terrains difficiles. Évidemment, l’esthétique, l’équipement, la mécanique et l’ambiance sont plus modernes et tellement moins rustiques. Mais on retrouve ce petit quelque chose de notre fameux Land Cruiser FJ 40 qui mérite d’emblée le respect.
De bonne augure
Cela fait plaisir de voir une réinterprétation évocatrice. La filiation est évidente avec les deux phares ronds et la calandre typique. En même temps, la stature est plus moderne et démontre de belles aptitudes avec des roues bien grandes et une garde au sol de 24 cm plutôt prometteuse. De plus, le FJ Cruiser a été conçu pour être à « bas prix ». En gros, les Japonais visent une clientèle jeune dans nos pays et une clientèle tout-court dans les PVD. Ceci dit, il semble que Toyota proposera des modèles 2 roues motrices et 4 roues motrices.
4 litres
Le prototype présenté à Chicago a du ventre : le bloc est un V6 de 4 litres développant 245 chevaux. La boîte est une automatique à 5 vitesses avec réducteur. Mais il sera possible d’opter pour une manuelle à 6 rapports. L’électronique embarquée a un rôle sécuritaire et facilite la conduite puisqu’on peut s’appuyer sur un VSC (contrôle de stabilité), un TRAC (contrôle de traction), l’ABS et l’EBD (aide au freinage). Les amateurs de off-road pourront aussi opter pour un différentiel arrière bloquant et un contrôle électronique de la transmission intégrale.
À 4 c’est mieux
Si l’intérieur compte 5 sièges, il semble plus opportun de se contenter d’accueillir 4 personnes à bord. En plus, les deux passagers arrière risquent de râler à cause d’un espace aux jambes un peu limité. Néanmoins, le coffre plat a de quoi satisfaire les aventuriers. Eux et les autres seront aussi assis derrière un tableau de bord plutôt fonctionnel avec une instrumentation comprenant un guidage GPS.
© Olivier Duquesne
Source : Toyota