Avec 79 voitures inscrites pour l’épreuve dijonnaise, les organisateurs ont décidé de scinder le groupe en 2. Les moins de 2 litres rouleront entre elles, laissant la piste libre pour les plus de 2 litres. Cette configuration permet ainsi aux T1, T2 et T3 de ne pas devoir passer leur temps à regarder les rétroviseurs, et de jouer pour la gagne.
La moutarde de Dijon
Les essais qualificatifs des T5, T6 et GT ont été marqué par un coup de colère du directeur de course. Suite à un incident, le drapeau jaune a été levé, mais de nombreux concurrents ne s’en sont guère soucié pour continuer leur lutte contre le chrono. Moralité, le début de séance a été stoppé net par un drapeau rouge et un rassemblement du peloton dans la pitlane. « Messieurs, coupez votre moteur ». La direction de course a alors rappelé les règles de base du drapeau jaune et a brandi la menace du drapeau noir… Une fois calmés, les pilotes ont pu reprendre la piste.
BMW et Jaguar en première
Coup de théâtre avant même le départ ! Suite à des problèmes d’allumage, la Jaguar X-Type Silhouette de Thiry-Radermecker est immobilisée et ne prendra plus la piste… Le félin fait grise mine parce que trois tours plus tard, celle de Lémeret s’arrête net, boîte cassée. L’Audi de Verbergt mène la danse bourguignonne avec des pneus mixtes. Mais la météo du week-end est pluvieuse et changeant. Durant l’heure de course, les trajectoires s’assèchent et les slicks seraient plus performants. Les mécanos du team Dubois effectuent le changement avec maestria mais à peine repartie mais l’Audi s’arrête à cause d’une électronique apparemment allergique à l’humidité ambiante. Elle ne terminera finalement qu’au 26e rang. Le clan GPR tente un coup de poker en conservant les pneus pluie pour épargner quelques secondes au stand. Mauvais calcul. C’est finalement Slaus qui s’imposera sur une BMW bien chaussée.
Piste capricieuse
La deuxième épreuve débute dans des conditions difficiles. Après le déluge qui a frappé les moins de deux litres (voir ci-dessous), la piste n’est pas encore tout à fait sèche mais les nuages se font moins menaçant. Le choix des pneus est dont un élément important. Beaucoup de pilotes optent pour les gommes pluie. En fond de grille, on trouve, sur pneus rainurés, un certain M. Lémeret. Il a été relégué au dernier rang sur la grille après l’abandon de sa Jaguar dans la manche initiale. Furieux sans doute de sa déconvenue, il s’élance le couteau entre les dents et remonte un à un tous les concurrent pour finalement se retrouver en tête après seulement 5 tours, soit en moins de 10 minutes pour une course d’une heure. Il mène le tango glissant devant Loix, Chouvel et Delcour. Il fera bien son pit-stop mais restera au volant pour la suite des événements et la première marche du podium. La Silhouette de Lupant et Slaus arrive deuxième devant Mathieu-Chouvel.
Déluge
Les moins de deux litres ont encore eu moins de chance pour la météo, surtout pour la deuxième manche. Les péripéties de la Roadster Cup 369 aux couleurs de Vroom.be font l’objet d’un article spécifique. Vous y retrouverez les ambiances de la course. Pour le reste, disons simplement que la première course a été remportée par Luxen-Verreydt (Renault Clio) avec 31 tours. Pourtant, dès le départ, le Français Perrin prend le large mais il est rappelé au stand par la direction de course car il roule… sans phares. Dubois et De Keijser sont vainqueurs en Roadster. Sous le déluge de la deuxième manche, on retrouve en tête Galand-André-Rosbach (Renault Clio). En Roadster, c’est le couple Dubois-De Keijser qui termine premier de la catégorie, à 2 tours du vainqueur de la course. Sous réserve de modifications. En tout cas, si je connaissais le … qui a amené la météo belge dans ses bagages.
© Olivier Duquesne
Source : BTCS