Comme attendu, Bugatti a dévoilé sa nouvelle hypercar : la Tourbillon. Le premier modèle du prestigieux blason français depuis son passage dans les mains de Rimac, la jeune marque croate à laquelle on doit l’hypercar électrique Nevera. Mais si la Tourbillon abandonne effectivement le W16 à quatre turbos de ses devancières Veyron et Chiron, elle n’en devient pas pour autant exclusivement électrique et s’offre plutôt une mécanique hybride rechargeable. La Tourbillon n’en demeure pas moins une explosive catapulte digne de sa prestigieuse lignée. Comme en témoignent ces 7 chiffres… « tourbillonnants ».

1. V16 8,3 l… atmosphérique !

Si la Tourbillon abandonne le W16 8.0 l de ses devancières, son passage à l’hybridation n’est pas un prétexte pour jouer la carte du « downsizing ». Son nouveau palpitant thermique en V, conserve le même nombre de cylindres et progresse même encore un peu en cylindrée. En revanche, évolution sensible : il respire naturellement ! Plus question d’avoir quatre turbo qui lui soufflent dans les bronches… ce V16 8,3 l est atmosphérique !

2. 9.000 tr/min !

Résultat : ce V16 avance un régime maximal himalayen de… 9 000 tr/min ! Frissons garantis. D’autant plus que, à lui seul, ce moteur thermique développe déjà pas moins de 1 000 ch et 900 Nm de couple… Voilà une puissance très impressionnante pour un moteur atmosphérique. Pour rappel, le W16 8.0 l à quatre turbos de Bugatti a démarré sa carrière sous le capot de la Veyron avec une puissance équivalente (1 001 ch).

3. 252 kg !

Développé en collaboration avec Cosworth, ce nouveau V16 réalise cette performance grâce à l’usage de nombreuses technologies de pointe. Mais parvient, dans le même temps, à afficher un poids très contenu. Fabriqué à partir de matériaux légers, ce V16 ne pèse en effet que 252 kg !

4. 3 moteurs électriques

On l’a écrit : la Tourbillon propulse Bugatti vers l’ère de l’hybridation rechargeable. Ce V16 n’est donc pas le seul à mouvoir l’hypercar française. Elle peut compter sur l’aide de trois autres moteurs électriques. Deux sont montés sur l’essieu avant et le troisième sur l’essieu arrière. Ils développent chacun jusqu’à 250 kW (340 ch) et peuvent offrir un boost de puissance supplémentaire de 800 ch.

5. 1.800 ch pour… 1.995 kg

La Tourbillon développe, dès lors, en puissance cumulée jusqu’à 1 800 ch. Une cavalerie qui lui assure bien sûr des performances étourdissantes. D’autant plus que malgré la présence de ses trois moteurs électriques et de sa batterie 800 volts de 25 kW (lui assurant une autonomie électrique théorique de 60 km), la Tourbillon est encore plus légère que la précédente Chiron. Grâce à son V16 « poids-plume » et l’usage massif d’un composite de carbone de pointe (T800) dans sa structure, la nouvelle Bugatti avance un poids à vide de 1.995 kg. Soit quasiment 1 ch/kg…

6. 445 km/h

Ce rapport poids / puissance couplé à sa transmission intégrale permet à la Bugatti Tourbillon d’accrocher les 100 km/h en seulement 2,0 s ; d’allonger la foulée jusqu’à 200 km/h en moins de 5 s ; de passer la barre des 300 km/h comme une formalité en moins de 10 s et même de passer la barre symbolique des 400 km/h en moins de 25 s ! Mais pour cela, il faudra avoir utilisé la « Speed Key » qui débloque la vitesse maximale du modèle. La bride électrique de 380 km/h est alors supprimée pour laisser la Tourbillon atteindre sa vitesse maximale annoncée à 445 km/h.

7. 3,8 millions d’euros HTVA

Dernier chiffre étourdissant de cette nouvelle Bugatti : son tarif ! Notez que seulement 250 exemplaires seront produits, avec un début des livraisons aux premiers clients prévu à partir de 2026. Le montage de ces hypercars d’exception restera réalisé à la main dans l’Atelier Bugatti de Molsheim. Chaque exemplaire est proposé à un prix de départ de 3,8 millions d’euros nets.