A Stavelot, ce samedi matin, tous les concurrents au départ de l’East Belgian Rally auront une pensée émue pour Hans Goudezeune, décédé dans un accident lundi dernier, Larry Cols, toujours hospitalisé au service des soins intensifs du CHU de Liège et leurs familles, durement touchées par ce drame. L’affiche, somptueuse voici quelques jours, a perdu quelques-uns de ses animateurs. En Super 2000, seule la Peugeot 207 officielle de Freddy Loix sera au départ. Mais cette traction intégrale à moteur atmosphérique sera-t-elle capable de rivaliser avec les puissantes voitures turbocompressées ? Selon Freddy, le tracé très rapide ne lui permettra sans doute pas de rivaliser avec la Mitsubishi Lancer Evo 8 Groupe A de Kris Princen. Ce qui nous vaudra toutefois une sérieuse empoignade entre ces pilotes, considérés à juste titre, parmi les meilleurs rallymen belges. Une chose est sûre: le public va être gâté en travers généreux. Notamment grâce aux surpuissantes propulsions. Le duel entamé au Condroz 2007 entre Patrick Snijers et Marc Duez sur des Porsche 911 GT3 va se prolonger à l’East Belgian Rally. La Nissan 350Z de Chris Van Woensel et la très musicale BMW M3 de Lefevere se mêleront certainement au ballet des trains arrière sur fond de paysages bucoliques. Et si Stéphane Lhonnay, qui participera à la totalité du championnat sur une Mitsubishi Lancer Groupe N, est le favori de ce groupe, on observera avec attention le comportement des nouvelles Renault Clio R3 (Schammel et Servais) mais, surtout, le combat entre les jeunes gens du Ford Fiesta Sporting Trophy. Un parcours somptueux L’an dernier, l’East Belgian Rally avait séduit tous les pilotes par la sélectivité de son parcours, en particulier les étapes spéciales tracées dans les Cantons de l’Est. Pour cette édition, les organisateurs ont choisi d’installer le centre de l’épreuve au coeur de la prestigieuse Abbaye de Stavelot. C’est de cet endroit historique que les concurrents s’élanceront à l’assaut de secteurs chronométrés tracés dans les environs. Que la météo soit clémente ou pluvieuse, la tâche des rallymen ne sera pas simple. Sur des petites routes bosselées, souvent étroites mais rapides, ils auront souvent le sentiment de disputer une manche WRC tant ce parcours est sélectif. Samedi, les concurrents disputeront deux boucles de six étapes spéciales. Départ à 8h45, arrivée de la 1ère voiture à 21h23. Dimanche, ils devront déjouer les pièges de quatre tronçons chronométrés à parcourir deux fois. Départ à 7h58 et arrivée à 17h10. Aux quatre-vingt équipages engagés dans l’épreuve nationale, sur les deux jours, s’ajouteront les trente concurrents inscrits dans le Critérium pour la seule journée de dimanche.