Le premier week-end des pilotes Peugeot Belgique-Luxembourg en 207 Spider Cup pourrait être à oublier au plus vite s’ils n’avaient pas démontré leur compétitivité… entre deux coups du sort. Dès les essais libres de vendredi, Maxime Soulet signait le 3e meilleur temps du jour, alors qu’il découvrait sa voiture et le circuit de Monza. De bon augure pour la suite du week-end. Malheureusement, victime d’un mal mystérieux du côté du moteur, il ne put jamais défendre ses chances, ni en qualifications, ni en course. Quant à Stéphane Lémeret, victime - comme d’autres pilotes belges présents à Monza ce week-end - de la grève générale ayant paralysé Zaventem vendredi, il était privé d’essais libres et s’élançait donc directement en qualifications, décrochant une prometteuse 5e place alors qu’il n’avait pu profiter de l’aspiration de son équipier, bloqué aux stands. Malheureusement, la 2e vitesse refusait de s’enclencher au départ de la première course disputée samedi soir et Stéphane se retrouvait quasiment dernier à la première chicane. Remontant dans le peloton, il était la victime indirecte d’un accrochage se produisant devant lui, l’obligeant à finir sa course dans les graviers de la Parabolique. Dimanche matin, il était bien décidé à conjurer le mauvais sort s’acharnant sur lui chaque fois qu’il met les pieds à Monza. Restant prudemment 5e durant le premier tour, il s’apprêtait à attaquer Lunardi lorsqu’il était percuté par un Julien Briché en perdition suite à un problème de freins. Même virage, même graviers, second abandon du week-end. «C’est incroyable : c’est la 4e course que j’essaye de disputer à Monza et je n’ai encore jamais terminé le premier tour. Moi qui n’était plus sorti depuis 2003, voilà que je finis deux fois au bac», expliquait un Lémeret dépité. «Mais je ne veux pas tout voir en noir : alors que nous avons été quasiment les derniers à recevoir nos voitures, nous nous sommes montrés immédiatement compétitifs, grâce notamment à l’excellent travail du Thierry Boutsen Energy Racing. Nous sommes certains de pouvoir nous battre de manière régulière pour les podiums et, pourquoi pas, encore viser le titre. Après tout, les autres aussi auront peut-être leur lot de malchance durant la saison et quoiqu’il en soit, on pourra décompter deux mauvais résultats en fin d’année. Mais j’espère que la malchance quittera le clan belge dès Valencia, les 5 et 6 mai prochains.»