1. Volant à droite obligatoire pour les premières versions !
Répondant à la stricte législation japonaise sur les Kei Cars, la Daihatsu Copen affiche un gabarit riquiqui (3,4 m de long, 1,48 m de large) et un moteur qui l’est tout autant à sa sortie : 660 cm³ et 64 cm³. Daihatsu, désireux d’égayer sa gamme européenne, l’exporte sur le Vieux Continent dès 2003 et ne fait pas beaucoup d’effort pour adapter son modèle : le volant reste toujours à droite ! Il en sera ainsi jusqu’en 2005.
2. Un moteur de Yaris et un volant qui passe à gauche
Au milieu des années 2000, Daihatsu consent à passer le volant à gauche. Sous le capot, le moteur est repris de celui de la Yaris : ce 4 cylindres atmosphérique de 1,3 l annonce alors 87 chevaux.
3. Fiabilité ou caractère ?
Le petit moteur turbo est plus vif que le « gros » atmosphérique, mais il requiert également des soins plus constants, avec des vidanges nettement plus rapprochées. Le moteur de la Yaris, quant à lui, ne pose absolument aucun problème en matière de fiabilité et vous mènera facilement au bout du monde moyennant un entretien classique.
4. Combien ?
Nettement plus rare que la MX-5, la Copen ne fut produite qu’à 60.000 exemplaires, dont une toute petite partie fut exportée chez nous. Sa rareté explique donc des prix assez costauds : rien à moins de 6.000 euros pour une version turbo à volant à droite, environ 10.000 euros pour un bel exemplaire au moteur Yaris.
5. Contraintes à l’usage
Coupé-cabriolet avec toit rétractable en aluminium, la Daihatsu Copen n’est probablement pas le modèle le plus adapté aux (très) grands gabarits. En outre, toit dans le coffre, il faudra quasiment vous passer de bagages… Une très bonne nouvelle toutefois : l’agilité est formidable. Il s’agit sans doute de l’une des tractions avant les plus ludiques de son époque !