La Nomad est au tout-terrain ce que l’Atom est à la piste : un gros jouet ! Comme l’aînée, la Nomad se débarrasse de tout le superflu, mais, selon Ariel, « c’est un grand moment pour nous : il s’agit de la toute première Ariel à avoir un toit et des portes ». Que les purs et durs se calment, il ne s’agit que d’éléments souples à tirette pour maintenir la masse au plus bas ! A ce sujet, cette constante obsession a rendu l’engin extrêmement léger : 670 kg !
Toutes pistes
Et c’est précisément cette masse contenue qui devrait permettre à l’engin de se faufiler partout, en dépit de ses deux seules roues motrices. Ariel compte d’ailleurs inscrire son bolide dans de nombreuses compétitions, depuis la petite course régionale au grand événement international. Bref, la confiance est de mise !
Les suspensions sont d’ailleurs adaptées, plus solides et présentent un grand débattement. Le tout est bien évidemment réglable en fonction des conditions et enfin, la garde au sol de 30 cm permet bien des folies, tout comme les angles d’attaque et de sortie de respectivement 71 et 82 degrés ! Un Land Rover Defender, voir un Jeep Wrangler sont enfoncés !
Moteur
La Nomad va puiser chez le même fournisseur que l’Atom, question moteur : Honda ! Mais il s’agit ici d’un moteur plus généreux en cylindrée : 2,4 litres, pour 235 chevaux et 300 Nm. L’artisan britannique a en effet retravaillé l’échappement et l’admission pour gonfler la mécanique ! Le tout est accouplé à une boîte 6 vitesses et à un différentiel autobloquant. Ariel va jusqu’à promettre un 0 à 100 km/h (60 mph) en… 3,4 secondes !
Sur-mesure
« Il y a des choses que l’on sait faire sur des petits volumes que l’on ne peut même pas imaginer sur des productions de masse », raconte Simon Saunders, PDG d’Ariel. Kelvin Marshall, technicien en chef, complète : « Nous connaissons nos clients personnellement et nous voulons que tout soit parfait pour eux ». Des suspensions au moteur en passant par des éléments de carrosserie, tout est donc personnalisable !