Par le plus grand des hasards (ou pas), nous nous sommes retrouvés au volant d’un Ford Bronco pendant une semaine. Et puisque nous en avons déjà rédigé l’essai, pourquoi ne pas en refaire le tour en vous parlant de ses 5 « détails » que nous avons préférés ?
1. Son look
Comment ne pas craquer pour son look old school ? Le constructeur à l’ovale bleu est en effet parvenu à moderniser juste comme il faut le design des Ford Bronco des années 1970 et 1980 au moment de faire renaître son tout-terrain. Mais ce qu’on apprécie encore plus, ce sont tous ses petits clins d'œil cachés ici et là, tout particulièrement ceux dissimulés dans son habitacle. À l’intérieur de ce Ford Bronco, les designers se sont notamment amusés à reprendre le dessin des optiques avant autour du bouton de démarrage. Quant à la petite plaque rappelant sa provenance, elle reprend la forme de sa calandre ! Et puis juste au cas où vous l’oublieriez, il est écrit Bronco absolument partout pour vous rappeler au volant de quoi vous roulez. Sans oublier toutes les animations spécifiques qui apparaissent sur ses différents écrans au démarrage. Qu’on se le dise, sa présentation n’est pas parfaite pour autant. Il y a notamment des plastiques durs un peu partout dans l’habitacle, mais n’oublions pas que le Bronco est un tout-terrain à la dure ! Il s’agit également d’un véhicule qui fait ressentir à son conducteur qu’il est au volant d’un engin spécial, unique en son genre et qui fait tourner les têtes, tout particulièrement lorsqu’il évolue loin du bitume.
2. Ses capacités en tout-terrain
Si l’on casse sa tirelire pour s’offrir un Ford Bronco, c’est aussi parce qu’on sait qu’il est capable de s’aventurer pratiquement partout. Et croyez-nous, il l’est ! Grâce à sa suspension aux débattements gigantesques, sa boîte courte, sa multitude de différentiels qu’il est possible de bloquer et son sélecteur G.O.A.T (Go Over Any Terrain), il passe absolument partout ! Ford l’a même équipé d’une pratique fonction Trail Control qui agit un peu comme un régulateur de vitesse dédié à une utilisation en dehors du bitume. Activable jusqu’à 30 km/h, il permet de se concentrer sur l’endroit où placer ses roues dans les situations les plus difficiles. Ford a également équipé son Bronco d’une pratique série de commandes auxiliaires qui n’attendent plus qu’à être branchées à des feux supplémentaires, un treuil ou n’importe quel accessoire qui vous permettrait de sortir encore plus loin des sentiers battus. Quoique cela n’ait rien d’obligatoire.
3. Son comportement sur route
Bien qu’il s’agisse d’un 4x4 pur et dur, le Ford Bronco est également étonnamment à l’aise sur le bitume. Certes, ce n’est ni une sportive, ni une limousine, mais disons qu’il s’apparente tout de même davantage à une voiture qu’à un tracteur. Sa direction est suffisamment précise, sa position de conduite est agréable, son V6 de 335 ch n’est pas trop bruyant et sa boîte automatique à 10 vitesses est suffisamment réactive. Et puis son habitacle n’est pas trop mal insonorisé, surtout pour un véhicule dont on peut retirer aussi bien le toit que les portières !
4. Son toit
Peu importe la configuration de son toit, il est toujours possible de rouler cheveux au vent au volant d’un Ford Bronco ! Il faut cependant admettre que la procédure pour retirer son hard top est un poil fastidieuse et nécessite de s’y mettre à plusieurs. Mais la sensation de rouler cheveux au vent entre (et même dans) les champs au volant d’un tel véhicule est tout simplement incomparable.
5. Sa disponibilité en Europe
Malheureusement, de ce côté de l’Atlantique, le Ford Bronco (2023) a un prix plutôt élevé. En Belgique, il coûte un minimum de 77.170 €. La variante Badlands, avec ses gros pneus tout-terrain, de notre essai débute même à partir de 81.170 €. Mais il faut tout de même saluer Ford pour avoir fait l’effort de l’homologuer en Europe contrairement aux Ford Bronco Raptor ou Sport qui restent quant à eux réservés au marché américain. N’importe qui peut donc se rendre dans n’importe quelle concession Ford et commander le Ford Bronco de ses rêves. Pour autant qu’il ne s’agisse pas d’un Raptor ou d’un Sport, bien sûr…