Essai : Skoda Scala, à la fois grande et compacte

Un style plus dynamique

En même temps que le SUV Kamiq de Skoda, la première génération de la Scala a profité d’un facelift de mi-carrière pour 2024. Et pour le coup, les changements, bien que subtiles, sont nombreux. En prime de nouveaux coloris et jantes, la compacte tchèque arbore des boucliers avant et arrière redessinés, mais également une calandre retravaillée ainsi que de nouvelles optiques pouvant même être matricielles en option ! Ces dernières arborent également des signatures lumineuses repensées. Résultat, la Tchèque affiche désormais un look plus dynamique que jamais. Et ce n’est pas tout puisque la Skoda Scala Monte Carlo et son design plus sportif sont toujours disponibles dans la gamme 2024 du modèle !

À l’intérieur, la Skoda Scala évolue également pour 2024, mais plus timidement. Le dessin de sa planche de bord n’a par exemple pas changé. Son habitacle profite principalement de nouveaux matériaux toujours plus respectueux de l’environnement. Et malgré des plastiques durs encore présents à bord, l’ensemble est bien assemblé. Finalement, les évolutions les plus importantes à l’intérieur de la Skoda Scala proviennent de sa dotation de série plus généreuse, tout particulièrement en ce qui concerne ses écrans.

Des écrans, de l’habitabilité et du coffre

Désormais, la Skoda Scala profite dès sa sortie d’usine d’un combiné d’instruments digital de 8 pouces ainsi que d’un écran de central de 8,25 pouces. Ce dernier peut même atteindre 9,2 pouces alors que la diagonale de son Virtual Cockpit peut quant à elle grimper jusqu’à 10,25 pouces si l’on met la main au portefeuille. Il en va d’ailleurs de même pour le chargeur à induction réfrigéré ou encore Android Auto et Apple CarPlay sans fil qui font malheureusement également partie de la longue liste des options de la Scala. Dommage. On apprécie en revanche les raccourcis situés de part de d’autres de l’écran central ainsi que les commandes de climatisations physiques séparées qui facilitent l’utilisation de la Tchèque au quotidien. Et ça en revanche, c’est de série !

La Skoda Scala repose sur un empattement de 2,649 m qui offre largement assez d’espace à l’arrière pour que des adultes de taille moyenne s’y installent confortablement. Son coffre est également un véritable atout. Il s’agit ni plus ni moins que du plus généreux de sa catégorie avec un volume de chargement évoluant de 467 à 1.410 l une fois tous les sièges rabattus.

En essence uniquement…

Depuis son facelift, la Scala a purement et simplement fait ses adieux au diesel et n’est plus disponible qu'avec 3 motorisations essence. En entrée de gamme, le trois cylindres turbo 1.0 TSI développe 70 kW (95 ch) et 175 Nm pour permettre à la Tchèque d’abattre le 0 à 100 km/h en 10,8 s et d’atteindre une vitesse de pointe de 192 km/h. Ce même moteur peut également produire 85 kW (115 ch) et 200 Nm afin de faire chuter son 0 à 100 km/h à 9,5 s et faire grimper sa vitesse de pointe à 202 km/h. Finalement, la dernière motorisation disponible sous le capot de la Skoda Scala est un quatre cylindres 1.5 TSI de 110 kW (150 ch) et 250 Nm. Une fois équipée de ce moteur, la compacte tchèque atteint 100 km/h en 8,2 s ainsi qu’une vitesse maximale de 221 km/h. Et si la motorisation la moins puissante de la Skoda Scala ne peut être associée qu’à une boîte manuelle à 5 rapports, les deux autres peuvent profiter au choix d’une transmission mécanique à 6 vitesses ou DSG à 7 rapports.

Agréable à conduire et encore plus à utiliser

Avec une puissance comprise entre 95 et 150 ch ainsi qu’un 0 à 100 km/h évoluant de 10,8 à 8,2 s, la Skoda Scala n’est jamais un foudre de guerre, même avec sa motorisation la plus puissante. Elle dispose en revanche d’un comportement sain, homogène et équilibré qui ne la rend jamais décevante à conduire, mais pas spécialement gratifiante non plus. Il faut dire qu’elle ne repose pas sur la plateforme des Golf, Leon et autres Skoda Octavia 2024, mais bien sur celle des Polo, Fabia et Ibiza. Disons donc qu’elle est dans la moyenne de son segment, pas spectaculaire, mais loin d’être catastrophique non plus.

Si la Skoda Scala brille, ce n’est pas spécialement grâce à son comportement, mais davantage pour son côté pragmatique, ses qualités pratiques et ses motorisations frugales. Qu’importe leur niveau de puissance, ces dernières sont toutes capables de consommer moins de 6 l/100 km en moyenne pour autant que l’on fait attention et que l’on garde le pied léger. Et puis n’oublions pas la multitudes d’astuces « Simply Clever » de la Skoda Scala qui facilitent encore son utilisation quotidienne ! On pense notamment aux protections de portes, à l’entonnoir intégré au réservoir de liquide lave-glace ou encore au grattoir caché dans la trappe à carburant. Dommage que certains d’entre eux soit en option…

Les prix de la Skoda Scala débutent en Belgique à partir de 26.155 € en finition Essence et avec le petit moteur de 95 ch. Pour profiter de 115 ch, il faut débourser un minimum de 32.585 € alors que le 4 cylindres de 150 ch est facturé 34.195 € au bas mot. La boîte automatique réclame un surcoût de 2.180 € ou 2.295 € en fonction du niveau de finition. La Skoda Scala Monte Carlo débute quant à elle à partir de 39.980 € avec le bloc de 115 ch en boîte DSG. Et ce n’est pas tout puisque peu importe le niveau d’équipement, il y a toujours une série d’options et extras qui peuvent encore faire grimper le montant de la note finale.

Bien qu’agréable à conduire, la Skoda Scala convainc davantage grâce à sa praticité et frugalité. En prime de ses nombreuses et pratiques astuces « Simply Clever », elle dispose également du meilleur rapport encombrement/habitabilité ainsi que du coffre le plus généreux de sa catégorie ! Son récent facelift lui a également donné un look plus dynamique que jamais ainsi qu’une dotation de série plus fournie. Dommage que sa liste d’options soit toujours longue et puisse faire largement grimper ses tarifs…