Modèle au look atypique, le sportif coupé Hyundai se devait de suivre la vague actuelle du coupé cabriolet. Voilà le CCS avec son toit vitré qui ouvre une perspective innovante du concept. Encore prototype mais sûrement bientôt dans la gamme. Véritable caméléon, le pavillon coulissant mis au point par Karmann est rétractable en trois phases. Un premier bouton permet de faire coulisser le toit au-dessus de la lunette arrière… Évitant par la même occasion de décapiter les passagers arrière. Si le temps est vraiment au soleil durable, on peut alors opter pour la configuration décapotable intégrale. Un deuxième bouton va lancer la mécanique qui va replier la lunette arrière avec les supports avant du toit sous l’ouverture antérieure du coffre, tout en ajustant le panneau de toit coulissant par rapport à ces éléments. Ceci afin de ménager un maximum de volume de chargement. Il passe d’un honorable 443 l toit fermé à un excellent 244 l toit ouvert. Vingt-cinq secondes après avoir appuyé sur le bouton, le ciel s’offre à vous tout entier. Une commande à distance permet aussi d’adapter la voiture aux conditions climatiques ou de lancer les mouvements du pavillon avant de s’asseoir au volant. On connaît le savoir-faire technologique de Karmann qui a aussi collaboré au développement de la Mégane CC. Associés aux ingénieurs de Hyundai, les Allemands ont réussi à diminuer le nombre de pièces en mouvement et de points de pivotement. Cette évolution de « troisième génération » augmente l’efficacité du système mais aussi une réduction de poids. Ainsi, le mécanisme ne dépasse pas les 140 kg. Issu du Coupé, le Hyundai CCS bénéficie néanmoins de retouches esthétiques. Les nouveaux blocs optiques avant sont transparents, mais c’est surtout l’arrière qui diffère. Le niveau légèrement plus élevé du coffre permet d’absorber le pavillon rétracté tout en ménageant le volume utile. L’équilibre stylistique a aussi demandé des modifications importantes aux niveaux des ailes arrière et des blocs optiques. Le montant du pare-brise apparaît également particulièrement plongeant. Pour parer à la diminution de rigidité suite à la suppression du toit, Hyundai se devait d'être vigilant sur les choix techniques d'amortissement et de carrosserie. Les suspensions à l’avant sont à jambe de force McPherson, celles à l’arrière à système à double bras. Ces dernières doivent également répondre aux contraintes posées par le rangement du toit dans le coffre. Ainsi, le débattement a été raccourci et son agencement repensé. Enfin, des ressorts coniques et des amortisseurs à gaz sont chargés de rendre le comportement routier précis et maîtrisé. Le moteur Delta V6 de 2.7 litres délivre une puissance de 167 chevaux à 6000 tours minute avec un couple de 245.1 Nm à 4000 tours. La configuration en V à angle fermé utilise un système d’entraînement par chaîne et par courroie sous la supervision d’un module de gestion électronique de dernière génération. La boîte manuelle à 6 rapports est équipée d’un volant bimasse et d’une synchronisation à double cône pour assurer des changements de vitesse fluides et précis. Hyundai a également envisagé de pouvoir implémenter la boîte auto 4 rapports Shifttronix, développée en collaboration avec Porsche, disponible sur le Coupé. Le design intérieur semble également soigné, offrant des garnitures et habillages en cuir marron et l’installation audio Infinity. Cette décapotable coréenne se targue de donner du plaisir à ses conducteurs tant à vitesse réduite qu’à sa vitesse de pointe de 217 km/h. Un prototype à découvrir absolument au Salon de Bruxelles du 15 au 25 janvier, palais 7.

Source : Hyundai