Après un premier rendez-vous au Brésil gâché par des décisions injustifiées de la part des Commissaires Sportifs, Pierre-Yves Corthals débarque à Puebla ce week-end avec l'envie de bien faire et de hisser haut à nouveau les couleurs de Seat Belgique et de Monroe: "Je veux effacer au plus vite le souvenir de Curitiba. Ma Seat Leon valait bien mieux que le résultat officiel enregistré au Brésil mais on se souvient dans quelles circonstances j’ai perdu le bénéfice d’une bonne première manche… Une chose est sûre, je n’ai pas l’intention de laisser mes rivaux au Trophée des Indépendants prendre la poudre d’escampette. Je veux revenir très vite à l’avant-scène et entamer en position de force la campagne européenne au mois de mai à Valencia."

La tâche ne sera cependant pas aisée: "Les mécaniques ont tendance à chauffer à Puebla où les fins de parcours peuvent se révéler pénibles pour certains concurrents… Par ailleurs, ce tracé n’est pas sans danger car il comporte deux bankings dont l’un s’aborde à 200 km/h ; mieux vaut ne pas y quitter la trajectoire sous peine de flirter avec le mur extérieur ! Chaque fois que le WTCC s’est produit là-bas, l’asphalte a posé problème et les organisateurs ont été contraints d’utiliser des recettes de grand-mère pour sauver la mise en dernière minute. Le circuit n’étant utilisé qu’une fois par an lors de ce meeting, le tarmac n’est pas rôdé et il avoue rapidement ses faiblesses, d’autant que l’organisateur inscrit à son programme des courses opposant des gros pick-up de 2 tonnes…"

Au Mexique, les Seat devraient être redoutables. Les moteurs TDI des Leon officielles devraient être clairement avantagés avantagés par l'altitude. "Le tracé convient bien aux tractions," poursuit Pilou, "même s’il comporte trop de virages lents qui ne sont pas ma tasse de thé. Je l’ai dit, il faut se méfier des bordures, de plus en plus cassantes au fil des passages. Et puis on tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre…"