François Piette

13 OCT 2004

Amis automobilistes belges voici votre portrait

La Febiac n'apprécie guère les idées émises par le gouvernement pour boucler le budget. En effet, les bénéficiaires de voiture de société payant un loyer à leur employeur pour usage privé du véhicule ne pourront plus profiter de dérogation de cotisation sociale. En plus, la taxation risque d'être revue et le sera non plus calculée en fonction de la puissance du véhicule, mais de son taux de pollution. Ce qui, on l'imagine, débouchera sur une taxe plus élevée qu'actuellement pour la majorité des automobilistes. Voici ce qu'en pense la Febiac qui montre son agacement : Le Gouvernement fédéral veut trouver 135 millions d'euros de revenus supplémentaires en percevant une contribution forfaitaire sur toutes les voitures de société. Sur les 565.495 voitures de société que comptait la Belgique en 2003, un tiers d'entre elles seulement paierait une taxe de solidarité pour la sécurité sociale. Le Gouvernement veut à présent « fermer - ce qu'il appelle - ses portes arrière » et percevoir des cotisations sociales pour chaque voiture de société, que le véhicule soit utilisé à des fins professionnelles et privées ou qu'il soit uniquement utilisé pour des motifs professionnels. Le travailleur devrait donc payer une cotisation de solidarité forfaitaire sur un véhicule réservé exclusivement à l'usage professionnel et qui ne constitue donc pas un avantage en nature ou sur un véhicule pour lequel il paie déjà à son employeur une contribution en raison de l'usage privé qu'il en retire. Febiac ne peut accepter cela. Des vaches à lait Une fois de plus, cette nouvelle mesure représente une augmentation des charges pour les entreprises et une fois de plus la voiture est utilisée comme « vache à lait ». Febiac juge cela inacceptable. À l'heure actuelle, l'automobiliste contribue déjà pour plus de 10 milliards d'euros de recettes fiscales au budget de l'État. En outre, du fait de la hausse du prix des carburants et des recettes de TVA accrues qui en résultent et de l'augmentation des accises, ce sont 133,5 millions d'euros supplémentaires qui ont alimenté les caisses de l'État en l'espace d'un an (août 2003 - août 2004).

Source : Febiac
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