Au sein du groupe Volkswagen, Cupra est la marque sœur de Seat, plus chic et plus dynamique (plus chère aussi…). Après la Born (et en attendant la citadine électrique Raval prévue fin 2025), la gamme s’élargit avec un deuxième modèle à pile : un SUV/coupé familial, qui se pose en concurrent de ses cousins les Skoda Enyaq Coupé et Volkwagen ID.5, avec qui il partage la même base technique (plate-forme MEB, utilisée aussi par l’Audi Q4 e-tron). En dehors de la famille VW, on peut citer comme concurrent le Kia EV6 et l’incontournable Tesla Model Y. Bien qu’il porte le nom d’un village des Pyrénées espagnols, ce Tavascan a été développée à Barcelone et est fabriqué en Chine.
Design Cupra Tavascan
Une mini-Lamborghini ?
Le Tavascan compte sur son look pour séduire. Certains lui verront des petits airs de mini-Lamborghini Urus, avec des arêtes de capot et de carrosserie très marquées.
Le style intérieur est tout aussi original, avec une console centrale prenant la forme d’une « colonne vertébrale » reliant le bas et le haut de la planche de bord. Mais cette structure en plastique dur n’est pas très agréable au toucher... À part ça, les matériaux sont globalement de qualité.
Expérience Cupra Tavascan
Grand écran et parking à distance
Le multimédia est soigné et se pilote via un grand écran de 15 pouces. Cette interface est lisible, réactive et ses menus sont clairs. On a moins apprécié le toucher des boutons semi-tactiles du volant qui commandent le menu complexe du combiné d’instruments numérique de 5,3 pouces.
Les fans de technologie apprécieront l’affichage tête haute avec réalité augmentée et le système permettant d’effectuer des manœuvres de parking à distance via smartphone. Le Tavascan offre bien sûr les connexions Android Auto et Apple CarPlay, avec ou sans fil. On note encore l’installation audio Sennheiser de qualité.
Stylé, mais spacieux
Dans le Tavascan, le look ne nuit pas à la fonction. L’espace aux jambes à l’arrière est très généreux et on ne manque jamais d’air au-dessus de la tête, malgré la ligne de toit plongeante. Comme souvent, la place centrale est plus étroite que les deux autres, mais le dossier assez confortable et le plancher plat permet de facilement caser les jambes. Point de banquette coulissante ni inclinable, par contre. On vous conseille le toit vitré optionnel (non ouvrant), qui illumine l’habitacle et se dote d’un vélum électrique pour nous protéger du soleil.
Quant au coffre, il est généreux (540 litres) et se montre pratique, avec des formes bien rectilignes, un seuil affleurant et un plancher de chargement plan lorsque l’on rabat les dossiers de banquette (fractionnés 60/40). Par contre, on ne trouve pas de coffre à l’avant (frunk).