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Essai : Kia K4, bien armée pour remplacer la Ceed

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Kia K4 2025 : Essai, Prix, Configuration

Essai : Kia K4, bien armée pour remplacer la Ceed

Kia renouvelle sa compacte thermique : la Ceed cède la place à cette K4, qui roule à l’essence ou en hybride et accroche les regards. Voyons ce qu’elle cache derrière son look.

Écrit par Olivier Maloteaux

22 Octobre 2025

Design

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Expérience

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Conduite

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Budget

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Comme beaucoup de constructeurs, Kia développe sa gamme électrique. Mais la marque sud-coréenne n’abandonne heureusement pas totalement le thermique ! C’est le cas dans le segment C, celui des compactes de type VW Golf, où Kia remplace la Ceed bien connue par cette K4. Un modèle qui est déjà commercialisé en Amérique depuis 2024 et traverse maintenant l’océan pour débarquer sur les terres du Vieux Continent.

Design - Kia K4

« Made in Mexico »

Si la Ceed était conçue pour notre continent et produite en Slovaquie, la K4 est produite au Mexique et destinée à la base aux marchés américains, où elle existe en berline 4 portes et en hatchback 5 portes. Seule cette dernière arrive chez nous, où l’on attend aussi au printemps 2026 un dérivé break de cette K4. Précisons encore que si les Ceed berlines et breaks (y compris Proceed) disparaissent, le crossover XCeed reste encore commercialisé un petit temps et est toujours produit à Žilina, en Slovaquie.

Plus fine qu’une EV4

La version 5 portes de la K4 mesure 4,44 mètre de long, soit 16 centimètres de plus qu’une Golf. Sa ligne attire les regards, avec un look dynamique et original. Parmi les traits de style, on remarque la signature lumineuse « Star Map » inspirée du Kia EV9 et les poignées de portes arrière noyées dans la carrosserie. La ligne nous semble moins tarabiscotée que celle de sa sœur, l’EV4 hatchback électrique de gabarit similaire. Notons que la K4 a droit à une teinte exclusive assez flashy : le « Sparkling Yellow » que l’on voit ici.

Kia K4 GT-Line

La version GT-Line accentue encore son caractère sportif avec un volant à trois branches, des palettes derrière ce volant, des coques de rétroviseurs en noir brillant et des bas de caisse et passages de roue ton sur ton.

Kia EV6 jaune garée devant un immeuble moderne, arbres en arrière-plan. Vue arrière de la Kia Stinger GT jaune avec feux LED distinctifs en milieu urbain. Kia jaune, calandre dynamique et feux LED avant angulaires, plaque immatriculation visible.
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Expérience - Kia K4

Large dalle numérique

À bord, le mobilier est assez semblable à celui de l’EV4. On retrouve un mélange de matériaux moussés pour les éléments visibles et de plastiques durs pour le bas du tableau de bord. Une finition sans chichis mais globalement convaincante.

On retrouve aussi la dalle numérique des EV3/EV4, comprenant trois écrans disposés horizontalement : un combiné d’instruments numérique de 12,3 pouces derrière le volant, une mini-dalle de 5,3 pouces pour commander la climatisation (cet écran est malheureusement peu visible par le conducteur car masqué par le volant…) et un écran central de 12,3 pouces pour commander le système multimédia.

Multimédia avec IA

Ce système multimédia est assez facile à appréhender et parfaitement à jour. On a droit aux connexions Apple CarPlay et Android Auto sans fil de série sur toutes les finitions, tandis qu’un chargeur à induction est disponible sur les finitions supérieures. Pour les amateurs d’ambiance sonore, il y a aussi un système audio Harman Kardon.

Les geeks, eux, seront ravis de pouvoir utiliser leur smartphone comme clé pour (dé)verrouiller et démarrer la voiture. Le multimédia englobe un hotspot Wi-Fi et l’assistance vocale se base sur l’intelligence artificielle pour mieux répondre à vos demandes. Le GPS de notre version de présérie manquait par contre légèrement de précision. Comme souvent, on préfèrera utiliser Google Maps ou Waze via la réplication smartphone.

Places arrière spacieuses

Notre version d’essai GT-Line dispose de sièges plus sportifs et plus galbés, qui soutiennent bien le corps et se révèlent par ailleurs confortables (assise et dossier moelleux). On reprochera par contre à cette Kia un mobilier plutôt sombre, sans couleur vive. Un toit panoramique sera toutefois disponible pour mettre un peu de lumière à bord.

Un bon point pour l’habitabilité arrière, où l’on dispose d’un espace très important pour les jambes, grâce à un empattement (2,72 mètres) généreux pour le segment. Par son gabarit, la Kia K4 se situe même à cheval entre les segments C et D. Mais, comme toujours, la place centrale arrière est plus étroite que les latérales et donc peu confortable pour un adulte.

Un grand coffre

Cette Kia offre aussi un grand coffre, avec 438 litres banquette en place pour les versions non hybridées, contre par exemple 381 litres pour une Golf. La soute de la version 1.0 mild hybrid (MHEV) perd par contre des plumes, avec 328 litres banquette en place, à cause de l’implantation de sa grosse batterie 48 Volts.

Le coffre de la K4 est plutôt pratique à charger, même si l’on regrette l’imposant rebord entre le seuil et le plancher, un défaut que l’on retrouve souvent sur les modèles hatchbacks. Lorsque l’on rabat les dossiers (fractionnés en deux parties 60/40), la contenance passe à 1.217 litres (1.107 litres pour la 1.0 MHEV), ce qui se situe dans la moyenne, et le plancher de chargement est alors presque parfaitement plat. Notons encore qu’une trappe à skis est creusée dans le dossier du milieu.

Intérieur moderne d'une Kia avec tableau de bord numérique et volant ergonomique. Intérieur de voiture moderne avec sièges arrière en cuir noir et écrans-tactiles intégrés. Habitacle moderne de Hyundai Ioniq 6 avec écran tactile large et volant élégant.
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Conduite - Kia K4

Essence et hybride « autorechargeable »

Contrairement à sa sœur EV4, cette K4 ne carbure pas à l’électricité mais reste fidèle à de bons vieux moteurs thermiques. Pas de diesel au programme toutefois, mais des blocs à essence. En entrée de gamme, on retrouve le tricylindre 1.0 T-GDI déjà bien connu de l’ancienne Ceed et de nombreux autres modèles Kia et Hyundai (les deux marques font partie du même groupe). Ce moteur développe ici 115 ch et est associé à la base à une boîte manuelle à 6 rapports. Une version micro-hybride 48V (MHEV) est proposée : celle-ci est censée consommer un peu moins d’essence grâce au soutien d’un moteur électrique à l’accélération. Elle peut aussi s’équiper en option d’une boîte robotisée à double embrayage et 7 rapports.

Un cran au-dessus, on trouve le moteur 1.6 T-GDI à 4 cylindres, délivrant au choix 150 ou 180 ch. Ce moteur est privé d’hybridation et associé d’office à la boîte robotisée à double embrayage et 7 rapports. En 2026, la gamme s’élargira avec l’introduction d’une version full hybrid (HEV) associant un moteur 1.6 à essence et un moteur électrique. Par contre, il n’y aura pas de version hybride rechargeable (PHEV) au programme.

Une tenue de route retravaillée pour l’Europe

Née au Mexique et taillée à la base pour les marchés américains, cette K4 a fait un détour par le centre européen de Kia avant de débarquer sur nos routes. Les ingénieurs, basés en Allemagne (à Rüsselsheim, près de Francfort), ont procédé à quelques réglages pour adapter le modèle à nos standards de conduite européens, typés plus dynamiques. Les développeurs disent avoir « modifié la suspension, avec des ressorts, barres antiroulis, amortisseurs et supports moteur optimisés pour une conduite plus équilibrée et plus stable. La direction a également été reparamétrée pour renforcer l’agilité en virage ».

Un moteur peu démonstratif

Nous avons découvert la Kia K4 en avant-première dans la région de Francfort. Nous n’avons eu droit qu’à un petit tour mais assez varié, entre ville, banlieue et petites routes. Notre version de test était une 1.6 T-GDI de 150 ch, en exécution GT-Line. Premièrement, on s’étonne du gros levier de boîte automatique qui pointe au milieu de la console centrale. Ça fait assez vieillot et ça prend la place d’un espace de rangement sur la console. Soit.

En ville, la boîte robotisée n’est pas la plus réactive qui soit et les nombreuses assistances à la conduite se montrent plutôt intrusives, en particulier le détecteur d’attention qui émet des bips incessants, estimant quasi tout le temps que nous manquons de concentration. C’est franchement horripilant, au point que nous l’avons systématiquement débranché ; pour cela, il faut passer par les menus de l’écran.

Ensuite, la route s’ouvre sur les collines bordant Francfort. Dans les grandes côtes, le moteur 1.6 litre de 150 ch n’est pas vraiment démonstratif : ses montées en régime sont très linéaires et, malgré un couple conséquent (250 Nm de 1500 à 4500 tr/min), ses performances sont assez moyennes selon les standards actuels, avec un 0 à 100 km/h bouclé en 9,1 secondes. Bien sûr, c’est largement suffisant au quotidien, mais les conducteurs les plus dynamiques se tourneront vers la variante 180 ch, qui devrait déplacer plus énergiquement cette compacte de 1.500 kilos.

Un excellent compromis confort/tenue de route

Là où la Kia K4 séduit davantage, c’est par son comportement routier. Le confort global est très réussi, la voiture absorbant les grosses bosses sans broncher. Et cela sans nuire à la précision de conduite en virage. Au contraire : la tenue de route s’est montrée très agréablement équilibrée, avec une direction directe (2,4 tours de butée à butée),  un train avant qui ne sature jamais trop vite et un essieu arrière (multibras) qui suit le rythme avec agilité, sans jamais se montrer instable. Bref, un comportement propre et efficace, offrant un beau plaisir de conduite. Le travail de recalibrage du châssis des ingénieurs Kia a porté ses fruits, avec un compromis confort/tenue de route qui nous semble particulièrement réussi.

Peugeot 408 dorée roulant sur une route bordée de verdure. Kia jaune circulant sur route bordée d'arbres, vue arrière de l'élégant design moderne.
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Budget - Kia K4

Prix Kia K4 2025 en Belgique

Notre essai s’étant déroulé en première, avant même la commercialisation de la voiture en Belgique, nous ne connaissons pas encore le tarif de la K4. Kia veut d’abord écouler les stocks de Ceed restants (la production est arrêtée et c’est donc le moment de négocier une grosse ristourne sur les modèles de stock…). L’importateur ne devrait communiquer le tarif de sa nouvelle compacte K4 que fin novembre. On peut imaginer que le prix de départ restera sous la barre des 30.000 €, Kia proposant habituellement des tarifs assez concurrentiels. Et, comme les autres modèles de la gamme, la K4 sera bien sûr couverte par une large garantie de 7 ans ou 150.000 kilomètres.

En ce qui concerne la consommation, notre essai fut fort bref mais, à titre indicatif, nous avons noté une moyenne de 8,1 l/100 km. Pour les gros rouleurs à la recherche de sobriété, on conseille d’attendre l’arrivée de la version hybride « autorechargeable », qui est prévue courant 2026.

Verdict - Kia K4

Ça fait plaisir de voir que Kia propose toujours une compacte à essence, qui sera forcément moins chère que l’EV4 électrique. Cette K4 est agréable à regarder, pratique à vivre et aussi très plaisante à conduire (confort, tenue de route équilibrée). Elle est par ailleurs moderne sur le plan du multimédia et des équipements. Bref, cette voiture nous semble franchement aboutie pour prendre le relais de la Ceed. Elle se profile comme une concurrente de pointe sur le segment de la voiture compacte à moteur thermique. Sans oublier que la gamme se complètera bientôt d’une version break.

Olivier
							Maloteaux

Olivier Maloteaux

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