Chez Mazda, la 2 est une proposition double… La gamme comprend une « 2 » carburant exclusivement à l’essence (pur produit Mazda, elle quittera le catalogue en fin d’année) et cette « 2 » hybride autorechargeable, qui ne lui ressemble pas. Logique : c’est une Toyota Yaris rebadgée. Le petit poucet Mazda a en effet conclu un partenariat avec le géant Toyota pour qu’il lui fournisse cet hybride à faible consommation, afin de faire baisser les émissions de CO2 moyennes de la gamme pour éviter de grosses amendes des autorités européennes. Une alliance de bon sens.
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Un masque belge
La Mazda 2 Hybrid a été lancée en 2022, soit deux ans après la Yaris actuelle. Les deux modèles affichaient jusqu’ici un look identique. Aujourd’hui, pour que l’on démasque moins les origines Toyota, les faces avant et arrière de la Mazda ont été redessinées par le belge Jo Stenuit, directeur européen du Design chez Mazda. C’est la bouche qui évolue le plus, avec une calandre en pentagone qui rappelle celle des autres produits de la marque. Mais bien sûr, l’allure générale de la Yaris reste reconnaissable.
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Un écran agrandi
Tout comme la Yaris, la Mazda 2 Hybrid profite d’évolutions multimédias pour le millésime 2024. Si les versions d’entrée de gamme (Prime-Line, Centre-Line et Exclusive-Line) conservent de classiques cadrans à aiguilles, les variantes haut de gamme disposent d’un combiné d’instruments numérique (7’’ sur Homura et 12,3’’ sur Homura Plus), dont les possibilités de personnalisation sont cependant assez limitées.
Au centre, on trouve un écran tactile de 9’’ (10,5’’ sur Homura Plus). Gros défaut : le GPS intégré n’est disponible (de série) que sur le haut de gamme Homura Plus, pas sur les autres variantes, dans lesquelles il faudra donc s’en remettre au smarpthone pour trouver son chemin. Heureusement, on trouve de série les liaisons Apple CarPlay et Android Auto, avec ou sans fil.
À l’étroit à l’arrière
Le tableau de bord est identique à celui de la Toyota Yaris, avec un mobilier fort sombre. Pour illuminer les lieux, un toit panoramique (non ouvrant) est proposé, mais uniquement sur l’Homura Plus (de série). La finition est de qualité mais, malgré le lifting, le gros du mobilier se compose toujours de plastiques durs, comme souvent dans ce segment.
À l’arrière, l’accès n’est pas très aisé, mais l’espace aux jambes et la garde au toit sont satisfaisants pour un adulte d’un mètre quatre-vingts, tandis que la banquette est confortable et bien galbée. Par contre, la ceinture de caisse, encore plus haute qu’à l’avant, donne un désagréable sentiment de confinement. Et vu la faible largeur habitable, la place centrale est à réserver aux enfants. Quant au coffre, il est limité : 286 l banquette en place.