9 mois après avoir présenté la nouvelle génération de son GLC, Mercedes en dévoile la carrosserie coupée. Avec ses 4,76 m de long, 1,89 m de large et 1,6 m de haut, la variante à la ligne de toit fuyant est 4 cm plus longue et 4 cm plus basse que son jumeau au look plus classique. Justement, son look, parlons-en. Si absolument rien ne change au niveau de sa face avant, ce GLC Coupé affiche une partie arrière qui lui est propre. En plus de sa ligne de toit plus dynamique, il dispose d’une signature lumineuse unique ainsi que d’une malle de coffre et d’un pare-chocs redessinés.

Un Mercedes GLC coupé premium, presque luxueux

Une fois à bord en revanche, rien ne change entre les SUV classiques et coupés. On retrouve le même combiné d’instrument digital de 12,3 pouces ainsi que l’écran central vertical de 11,9 pouces. Ultra connecté, ce dernier peut afficher Apple CarPlay et Android Auto sans avoir recours au moindre câble. Quoique vous êtes loin d’avoir besoin de passer le relais à votre smartphone tellement la dernière génération du système d’info-divertissement MBUX de Mercedes est performante.

En dehors de ces écrans et comme dans les autres produits actuellement commercialisés par la marque allemande à l’étoile, la qualité des matériaux et finition est tout bonnement irréprochable. Des bouches d’aération aux poignées de portes, peu importe ce que l’on regarde ou touche, l’ensemble de l’habitacle dégage une sensation de qualité digne d’une marque premium, voire luxueuse. Il y a pire pour passer le temps que d’être assis à bord de ce GLC coupé.

Peu de sacrifices au profit de sa ligne 

Malgré sa ligne de toit fuyante, on ne manque absolument pas de place à bord de la variante coupé de ce GLC. Il faut dire qu’il peut compter sur le même généreux empattement de 2,89 m que le SUV classique et que Mercedes a bien travaillé pour laisser suffisamment d’espace au niveau de la tête des passagers arrière. Les seules concessions que fait la variante coupée se situent au niveau de son coffre. Entre 75 et 190 litres plus petit, son volume de chargement n’évolue « plus que » de 545 à 1.490 litres. Ce qui reste tout de même généreux pour son segment. Sa malle de coffre et son pare-chocs arrière redessinés augmentent également légèrement la hauteur de son seuil de chargement. Il se rattrape cependant avec un accès au coffre un brin plus facile dû à son imposant hayon.

Essence et diesel et ce aussi en plug-in

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on ne manque pas de choix sous le capot de ce GLC coupé. Et pour cause, Mercedes propose 2 blocs à essence, 2 diesel et 3 plug-in ! Côté essence, on retrouve la variante 200 développant 150 kW (204 ch) et 320 Nm ainsi que la 300 et ses 190 kW (258 ch) et 400 Nm. Côté diesel, la version 220 d produit 145 kW (197 ch) et 440 Nm alors que la 300 d atteint 198 kW (296 ch) et 550 Nm.

Arrivent ensuite les variantes plug-in 300 e, 400 e et 300 de. La première produit un total de 230 kW (313 ch) et 550 Nm. La seconde atteint 280 kW (381 ch) et 650 Nm. La dernière, carburant au diesel, développe une puissance cumulée de 245 kW (335 ch) et 750 Nm. Toutes ces motorisations sont des blocs 4 cylindres et sont associées de série à une transmission intégrale 4Matic.

Toutes les variantes hybrides rechargeables sont associées à la même batterie de 31,2 kWh leur permettant de parcourir jusqu’à 130 km en tout électrique. Pour y parvenir, il faudra cependant jouer la carte de l’anticipation et garder le pied léger. Cependant, parcourir quotidiennement une centaine de kilomètres en tout électrique est aisément réalisable. Autre atout de ces variantes plug-in : leur puissance de charge maximale de 60 kW en courant continu pour faire le plein d’ions en une demi-heure seulement ! Le seul point négatif de cette imposante batterie est qu’elle ampute le coffre de 155 litres.

Tout est une question de compromis 

Coupé ou SUV, le GLC brille sur la route par son excellent compromis confort/dynamisme. Non, il n’a pas la sportivité, vivacité ou le châssis d’une AMG SL. Il n’est pas non plus aussi confortable et souple qu’une Classe S. Mais il est en revanche plus facile à vivre que la première et plus dynamique que la seconde. Bien insonorisé et bien amorti, il isole de façon remarquable ses occupants du monde extérieur. Et malgré l’agréable souplesse de sa suspension, il ne prend jamais trop de roulis lorsqu’on adopte une conduite plus dynamique. Juste ce qu’il faut.

Quant à son train avant, il n’est certes pas des plus communicatifs, mais il est suffisamment accrocheur. Résultat, son comportement est sain et équilibré. Il est même étonnamment agile une fois équipé de l’optionnel essieu arrière directionnel pouvant prendre jusqu’à 4,5 degrés d’angle. Il ne craint ni la ville, ni l’autoroute et certainement pas les virages sinueux d’une route de montagne. Bref, il sait véritablement tout faire et il le fait bien.

Combien coûte le Mercedes GLC Coupé ? 

En Belgique, les tarifs des versions à essence évoluent de 62.315 € pour la variante 200 à 78.650 € pour la 300. Les diesel s’étalent quant à eux de 64.735 € pour la motorisation 220 d à 81.070 € pour la 300 d. Bardées de technologies et d’électroniques, les variantes plug-in hybride sont naturellement les plus chères avec un GLC coupé 300 e débutant à partir de 79.255 € ; un 300 de affiché au minimum de 81.675 € et un 400 e facturé dès 88.330 €. En fonction des finitions et motorisations, c’est environ 4.000 € de plus qu’un GLC classique.

Notre verdict

Tout comme son jumeau à la carrosserie classique de SUV, ce Mercedes GLC Coupé peut absolument tout faire et remarquablement bien ! Et il le fait qui plus est en arborant une robe à la ligne plus dynamique et élancée. Un look certes désirable, mais qui ampute un peu son volume de chargement et coûte surtout 4.000 € supplémentaires. Plus d’élégance au prix d’un brin de praticité, à vous de juger si son surcoût en vaut la peine.

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