À sa naissance en 2016, l’ancien 3008 a créé l’effet « Waouh». Et le succès fut au rendez-vous, avec plus de 1,3 million d’exemplaires écoulés en 7 ans. C’est maintenant au tour de son remplaçant de se lancer sur le marché. Et dans le climat automobile actuel placé sous tension, le nouveau 3008 passe le cap de la totale électrification. Plus de diesel au programme mais, à côté des versions électriques, existe aussi une variante à essence 1.2 turbo micro-hybride de 136 ch. Une hybride plug-in débarquera également à l’été. En attendant, Peugeot ne nous a fait tester son 3008 qu’en électrique.
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« SUV-Fastback »
Tout comme son devancier, le nouveau 3008 mise sur son physique pour séduire. Et il joue désormais la carte du « SUV-Coupé ». Ou plutôt « SUV-Fastback », comme on dit chez Peugeot, expliquant que la poupe entame sa plongée derrière (et pas sur…) la tête des passagers du second rang, afin de préserver une bonne garde au toit. On verra ça plus loin. Sinon, d’une génération à l’autre, le 3008 s’allonge de 9,5 cm, s’élargit de 5,4 cm et rehausse son toit de près de 2 cm. Et le modèle chausse grand, reposant sur des jantes de 19 ou 20’’.
Expérience Peugeot undefined
« AI » à bord
Point ici de multimédia tournant sous Android Automotive comme chez Renault, mais le 3008 se convertit à l’intelligence artificielle, embarquant Chat GPT en passager. Cela dans le but de répondre plus précisément aux questions des passagers, pour par exemple vous indiquer les monuments à visiter dans une ville et vous les présenter. Ou vous rappeler les ingrédients d’une recette afin de ne rien oublier au supermarché... Mais le système demande souvent de répéter la requête, ce qui se révèle distrayant et vite énervant. On apprécie par contre que les connexions Apple Carplay et AndroidAuto soient prises en charge de série, avec ou sans fil.
Pour l’interface graphique, Peugeot s’en remet à une dalle numérique horizontale, composée d’un combiné d’instruments digital et d’un écran central tactile, de 10 pouces chacun. Pour le reste, l’ambiance cockpit de l’ancien modèle est poussée encore plus loin, avec un mobilier stylé mais un peu envahissant. Et l’ergonomie n’est pas idéale : toutes les fonctions passent par les menus de l’écran central, y compris la climatisation (via des raccourcis numériques sur un bandeau dédié). On note aussi que l’écran tactile n’est pas toujours très réactif.
Habitabilité correcte, sans plus
Les sièges avant de série sont confortables et, en option, on a droit à des fauteuils ergonomiques en cuir Nappa, certifiés AGR, chauffants voire même ventilés et à fonction massage. De quoi siéger comme dans un canapé. À l’arrière, l’espace aux jambes est correct pour deux adultes, sans plus. Et la place centrale est plus étroite que les deux autres. Mais Peugeot a dit vrai : on ne se tonsure jamais le crâne contre le ciel de toit de ce « SUV-Fastback ».
La modularité se limite à une simple banquette rabattable (en 3 parties tout de même) et le volume du coffre n’évolue pas par rapport à l’ancien 3008, mais se montre suffisamment généreux (520 l sous tablette en thermique comme en électrique) et pratique à charger, avec un double plancher permettant d’obtenir une surface de chargement presque plane lorsque l’on rabat les dossiers. Mais il n’y a pas de frunk sous le capot avant.