L’ancien champion du monde des rallyes était en Belgique, ce lundi. C’est dans une carrière de la région liégeoise qu’il a longuement testé un Nissan Navara 06 identique à celui qu’il pilotera à la Transiberico du 31 mai au 3 juin prochains. A l’issue de cet essai longue durée, Grégoire de Mevius dressait un bilan encourageant : « La séance a débuté à 11h00 et s’est terminée à 19h30, raconte le patron d’Overdrive. Au total des 156 km parcourus, notre pick-up n’a pas connu le moindre souci mécanique. Tout au long de la journée, Colin a eu l’occasion de tester différents réglages de suspension. Pouvoir travailler en compagnie d’un pilote aussi expérimenté est un vrai bonheur. Nous ne lui avons donné aucune directive ; il a pu définir le set-up qui lui convenait le mieux. A l’atelier, nous allons transposer les réglages sur son Nissan de course. Comme j’ai disputé personnellement la première étape de la Transiberico l’année dernière, je sais qu’on va y rencontrer un terrain assez semblable à celui emprunté lundi. » « C’était une bonne séance d’essai », a confirmé McRae. « Quand Grégoire m’a proposé de disputer une Baja au volant d’un Nissan de son équipe, j’ai de suite accepté. Ce test a confirmé ce que je pensais avant de débarquer en Belgique : il n’y a guère de différences entre ce Navara et celui que j’ai piloté au Dakar 2005 dans un contexte officiel. Le pick-up a bien évolué en cours de journée et je suis satisfait du résultat. Mais ne me demandez pas de faire un pronostic à propos de notre classement à la Transiberico. Il ne serait pas réaliste de croire qu’on va pouvoir faire jeu égal avec les voitures d’usine mais la course sera longue et le rythme soutenu. En sport automobile, tout est possible.» Jean-Marc Fortin, qui disputera la Transiberico à côté de Colin McRae, avoue avoir été impressionné par l’ancien champion du monde des rallyes: « C’est sa grande disponibilité qui m’a marqué le plus, commentait l’associé de de Mevius au sein de l’équipe Overdrive. A chaque instant de la journée, Colin s’est montré sympa, relax et convivial. Il s’est plié au jeu des interviews et s’est appliqué à cerner, avec méthode, le comportement du Nissan qui lui convenait le mieux. Je vais prendre le départ de la Transiberico plus motivé que jamais. »