Les Land Rover ont ceci d’extraordinaire : ce sont de véritables tout-terrain capables de réelles performances sur routes. Le Discovery est en quelque sorte une référence. Le genre d’étiquette difficile à porter et qui demande de ne jamais baisser la garde. La 3e génération reste dans cette ligne directrice avec un véhicule au look carré mais réellement polyvalent. Ce 4x4 haut de gamme est le premier véhicule entièrement conçu et développé par la nouvelle équipe à la tête de la direction de Land Rover en juillet 2000 suite au rachat de la marque par Ford Motor Company. New tech on board Le Discovery 3 est un condensé de nouvelles technologies. Le nouveau Terrain Response™ se charge d’optimiser le confort de conduite en maximisant la motricité et l’adhérence. Le conducteur choisit l’un des cinq modes proposés grâce à un sélecteur situé sur la console centrale : « conduite normale », « terrain glissant », « boue/ornières », « sable » et « rocaille ». Le Terrain Response™ détermine alors les réglages les plus appropriés de l’aide à la traction. Il agit notamment sur la hauteur de caisse, le couple moteur, le contrôle d’adhérence en descente (HDC), l’antipatinage électronique et les réglages de la transmission et du différentiel. Matthew Taylor, Directeur général de la marque, souligne que « c’est un système convivial qui simplifie la conduite au lieu de la compliquer ». Le concept de châssis-coque intégré (Integrated Body-Frame™) est une architecture alliant le confort procurés habituellement par un châssis monocoque et la robustesse et l’adaptabilité d’un châssis formé de longerons traditionnellement utilisé sur les 4x4. Cette technologie fait appel à la conception assistée par ordinateur, à des aciers haute résistance et à une technique de propulsion sophistiquée : l’hydroformatage. Le quoi ? L’hydroformatage : un procédé utilisant des fluides sous pression au lieu de presses traditionnelles. On obtient alors un châssis plus léger tout en autorisant des formes plus complexes et des tolérances plus strictes. Off and on road Le Discovery 3 est une quatre roues motrices fonctionnant en continu. Cette transmission intégrale permanente s’allie avec des suspensions indépendantes sur les quatre roues pour un comportement sain et confortable sur route. Elles sont pneumatiques interconnectées et contrôlées électroniquement (en option sur le bas de gamme) pour s’autoriser des détours par des routes vraiment escarpées et glissantes. D’ailleurs, Land Rover a mis au point un programme d’essais tout-terrain extrêmement astreignant. Le Discovery 3 a dû évoluer dans 700 mm d’eau, monter et descendre des pentes à 45°, rester stable à flanc de colline sur des dévers à 35°, supporter des temperatures extrêmes… Même le frein à main y est passer pour maintenir la voiture immobilisée dans des pentes à 45°. Certes, on ne pourra que très rarement, voire ne jamais, tester ces aptitudes. Mais c’est toujours rassurant. Pareil sur la route, le tout-terrain a sillonné les montagnes allemandes de l’Eifel et effectué des essais à grandes vitesses sur le circuit du Nürburgring. D’autres essais vitesse ont été entrepris sur l’anneau de Nardo, dans le sud de l’Italie. On a demandé aux pilotes de rouler 20 heures par jour à pleine vitesse. Ces essais ont eu lieu un peu partout dans le monde y compris en Belgique, à Lommel, sur le circuit d’essais MIRA de Ford et sur nos bons vieux pavés ! Au total 6 millions de km sur les cinq continents. Sans oublier de nombreux tests en laboratoire. Dès lors, le Discovery 3 est ce qu’on peut appeler une véritable voiture polyvalente qui passera (presque) partout avec aisance et style grâce à son design fonctionnel favorisant l’habitabilité et la modularité. Le capot et le hayon asymétrique sont en aluminium pour diminuer le poids du véhicule. On notera aussi l’ouverture en deux parties du hayon. 3 moteurs, 5 ou 7 places Pas beaucoup plus long que son prédécesseur, ce Discovery est doté de nombreux espaces de rangement et se décline en versions 5 ou 7 places. Les sièges de la troisième rangée ont été conçus pour accepter la corpulence d’adulte. Si les passagers apprécieront l’ambiance british et le confort à bord, ce qui intéressera le conducteur ce sont les performances de son Land Rover. Pour cela on a mis les petits plats dans les grands. Commençons par le Diesel qui mènera le modèle en Europe. Le moteur turbodiesel TdV6 de 2,7 litres est doté d’une alimentation rampe commune et d’un turbo à géométrie variable. Une autre version de ce bloc s’est logé sous le capot de la Jaguar S-Type… Ce n’est pas n’importe quoi. Pour le Discovery, il développe 190 ch (140 kW) avec un couple de 440 Nm. Côté essence on aura le choix entre un V6 de 4 litres et un V8 de 4,4 litres. Le V6 revendique une puissance de 215 ch (160 kW) et un couple généreux de 360 kW mais ne sera proposé que sur certains marchés (pas en Belgique d’après la liste de prix reçue). Le V8, par contre, est partout au catalogue. Il s’agit d’un 4,4 litres, le moteur le plus puissant jamais monté sur un Land Rover. Il affiche 295 ch (220 kW) à 5500 tours minute et est directement inspiré du V8 4,2 L de la Jaguar XJ ! On n’a pas encore reçu les performances et les spécifications techniques, mais le V8 doit sûrement époustoufler. Les moteurs essence sont associés à une transmission automatique six vitesses ZF "Intelligent Shift" à assistance électronique avec un mode Sport et le mode manuel CommandShift. Le Diesel peut être équipé de la même BVA mais aussi d’une boîte manuelle ZF à six vitesses. Logique vu que le gasoil ne concerne que le marché européen encore accroc à la troisième pédale. Disponible dès octobre 2004, cette voiture affiche un prix de 40.360 à 50.260 € pour le TdV6 et de 54.360 à 59.560 € pour le V8, en fonction du niveau de finition. © Olivier Duquesne

Source : Land Rover