Jean-Francois Christiaens

30 JUL 2020

Modèle oublié : Peugeot 309 GTI, plus fort que la 205 ?

Si l’on vous dit « Peugeot », « youngtimer » et « GTI » vous penserez forcément à la 205 GTI. L’insolent succès du « sacré numéro » fut tel qu’il parvint à éclipser l’autre GTI de la marque, qui avait pourtant de solides arguments pour elle…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la genèse de la Peugeot 309 ne fut pas simple… Initialement, ce modèle était prévu pour agrémenter la gamme Talbot, mais Peugeot ayant décidé d’abandonner cette dernière marque, elle rhabilla en quatrième vitesse cette brave berline moyenne pour l’intégrer à sa gamme. Après tout, ce n’était que très logique car la 309 repose sur une plateforme de 205. Lancée à la fin 1985, la Peugeot 309 est assez moderne avec sa traction avant et son hayon arrière, mais elle manque de caractère…

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Il ne faudra toutefois pas attendre très longtemps avant que Peugeot ne réagisse : une grosse année après son lancement, la marque dévoile une version GTI. Celle-ci est animée par le bien connu 4 cylindres « XU » de 1,9 l, développant 130 ch dans ce cas présent. Les performances sont brillantes : plus de 200 km/h en pointe et moins de 30 s au kilomètre départ arrêté. Pourtant, en dépit d’une habitabilité supérieure et d’un comportement un brin plus conciliant que sa petite sœur, la 309 GTI ne connaît pas le même succès que la 205.

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16 soupapes !

En 1990, Peugeot lève le voile sur son arme ultime : la 309 GTI 16 ! « 16 », comme 16 soupapes, ce qui a non seulement une toute autre aura dans les discussions de bistro, mais ce qui permet également au brave XU de lâcher 160 ch à 6.500 tr/min. Plus pointu, le moteur donne des ailes à la 309, désormais capable d’avaler les autoroutes allemandes à près de 220 km/h et d’abattre le 0 à 100 km/h en bien moins de 8 secondes !

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Pas donnée !

Produite en GTI et GTI 16 jusqu’en 1993, les 309 sportives sont aujourd’hui plus difficiles à dénicher sur le marché de l’occasion. Bidouillées et « tunées » il y a une grosse dizaine d’années où elles s’échangeaient pour moins de 5.000 euros, elles trouvent aujourd’hui un public averti qui désire une configuration d’origine et qui est prêt à payer environ 10.000 euros, voire plus de 15.000 euros (GTI 16) pour un exemplaire en bel état. Attention : notez que les versions catalysées sont moins puissantes d’une dizaine de chevaux.

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