Depuis les émissions de CO2 émises directement par l’échappement à celles liées au processus de fabrication, « T&E » promet ne rien avoir oublié dans son simulateur. Dans tous les cas de figure, le véhicule électrique semble alors nettement plus propre que les véhicules thermiques. Le cas le moins favorable pour le véhicule électrique est celui d’une voiture à la batterie assemblée en Chine et roulant en Pologne (où les centrales au charbon sont encore très nombreuses). Mais même dans ce cas-ci, le véhicule électrique émettrait encore 22 % de CO2 de moins qu’une voiture diesel et 28 % de CO2 de moins qu’une voiture essence.
A l’inverse, une voiture dont la batterie est assemblée en Suède et roulant dans ce même pays promet un bilan CO2 d’environ 80 % inférieur par rapport à un véhicule thermique comparable.
Et en Belgique ?
Le bilan est toujours plus favorable au véhicule électrique avec un avantage frôlant les 70 %. Notez également que plus le véhicule est utilisé, plus le bilan est favorable à l’électrique, les dommages environnementaux liés à la production étant plus largement amortis.