Wim Bervoets

31 JUL 2019

Essai : BMW Z4 sDrive 20i, merci aux Japonais !

Après un long moment de doute, elle est de retour : voici la nouvelle BMW Z4. Le roadster allemand est toujours disponible en version M40i avec un six cylindres en ligne, mais nous avons opté pour la version de base avec quatre cylindres. C'est l'heure d'une première rencontre.

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Le marché du roadster biplace classique est un segment de niche, de sorte qu'à Munich, on se posait la question de la succession… jusqu'à ce que Toyota se manifeste ! Les Japonais cherchaient un partenaire pour développer la réincarnation de leur Supra, et sont venus frapper à la porte de BMW. Résultat : cette nouvelle BMW Z4 partage ses fondations avec la nouvelle Toyota Supra.

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Concept

La Z4 n’est cependant pas une copie de la Supra ou plutôt, la Supra n'est pas une copie de la Z4. Bien que la plate-forme CLAR de BMW constitue la base des deux voitures, la plus grande différence réside dans le toit : les Japonais veulent une voiture fermée, alors que les Allemands troquent le vieux toit rétractable en acier contre une capote classique en tissu. Celle-ci s'ouvre et se ferme en 10 secondes. Avec ses 4,32 mètres, la nouvelle Z4 est également légèrement plus petite que la Supra (4,38 mètres de long), mais elle est de 8 centimètres plus grande que son prédécesseur.

Parlant de la précédente Z4, la Z4 actuelle est plus large, mais avec un empattement plus court. Visuellement, le nouveau modèle rappelle clairement le concept présenté par BMW fin 2017, avec de larges aérations dans le pare-chocs avant, une calandre large cernée par des phares atypiques pour BMW, une ceinture de caisse haute et une poupe relevée avec des feux étroits.

À l'intérieur, la BMW Z4 fait davantage référence à une familiale confortable qu’à un roadster minimaliste. Le tableau de bord partage sa base avec d'autres BMW modernes telles que les nouvelles Série 3 et 8. Le système multimédia est facile à contrôler mais l’instrumentation est difficile à lire. La position de conduite est bonne, avec des sièges surbaissés qui collent presque à l'essieu arrière, mais avec un long capot qui n'est pas toujours facile à estimer. La capote en tissu se replie de manière compacte et ne grignote pas le coffre : il reste toujours 281 litres de volume.

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Le banc d'essai

Sous le capot de la Z4 se trouvent actuellement deux moteurs : le sDrive 20i, un moteur quatre cylindres de 197 ch, et le M40i, un moteur six cylindres de 340 ch. Plus tard, BMW prévoit une 30i, qui produira 258 ch à partir du moteur quatre cylindres. Nous avons fait l’essai du moteur de base, le sDrive 20i. Dans notre cas, il était couplé à une boîte automatique à huit rapports, mais BMW propose depuis peu une boîte manuelle à six rapports.

Cette version sDrive 20i accélère à 100 km/h en 6,6 secondes et atteint une vitesse maximale de 240 km/h. Les accélérations sont douces et soulignées par un bruit sportif. Mais cette sonorité ne masque pas complètement le caractère plat du moteur. N’allez pas croire que ce moteur ne distille pas de plaisir, mais BMW a tendance à rendre ses quatre cylindres anonymes et discrets.

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Heureusement, il y a toujours la répartition idéale des masses (50/50), la direction précise et directe, et la façon dont cette Z4 gère son poids relativement élevé par rapport à son prédécesseur. Elle semble bien sous contrôle, ce qui augmente la dynamique de conduite et le plaisir. Le châssis est également plus raffiné et plus « vivable » que celui, plus sportif, de la M40i.

Finalement, c’est surtout sur un mode de conduite plus détendu que la Z4 distille du plaisir. On profite alors de l’insonorisation réussie, de la coopération harmonieuse entre le moteur et la boîte de vitesses, et de la suspension indulgente.

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Les aides à la conduite

La plate-forme CLAR donne à cette BMW Z4 de nombreuses aides à la conduite, bien que cela soit généralement optionnel. On note un avertisseur de collision avec assistance au freinage d'urgence avec reconnaissance des piétons et une assistance au maintien de voie de série. Sur la liste des options, on remarque aussi un régulateur de vitesse adaptatif avec assistance dans les embouteillages, une reconnaissance des panneaux de signalisation, un avertissement des véhicules circulant perpendiculairement derrière la voiture et une assistance étendue pour le stationnement.

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Les gadgets

Quand il s'agit de connectivité, vous pouvez vous attendre à tout de BMW ! On y voit donc la navigation, la radio numérique, l'intégration complète du smartphone, un assistant virtuel qui vous répond lorsque vous l’appelez avec "Hey BMW", et ainsi de suite. Pour la plupart de ces éléments, vous devez ouvrir votre portefeuille.

Le compte

Ce qui nous amène au prix. BMW facture 40.300 € pour la Z4 sDrive 20i avec boîte de vitesses manuelle. Si vous optez pour la boîte automatique à huit rapports, vous devez ajouter 2.400 €. A titre de comparaison : Audi facture 41.560 € pour sa TT Roadster 40 TFSI de 197 ch, Mercedes 40.898 € pour sa SLC 200 de 184 ch. Enfin, la consommation de carburant : BMW annonce 6,1 l/100 km et des émissions de CO2 de 139 g/km. Nous avons consommé un peu plus : 7,8 l/100 km.

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Le verdict

La nouvelle BMW Z4 est une meilleure voiture que le modèle précédent. Pour un plaisir sportif plus radical, mieux vaut opter pour la puissante (et plus chère) M40i, mais cette sDrive 20i est la Z4 la plus polyvalente, en attendant la 30i.

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