On le sait: Henri Pescarolo n'est pas du genre à cacher ce qu'il a sur le coeur et à chercher des faux-fuyants. Défenseur depuis toujours des sports-prototypes en endurance, le génial artisan-constructeur en a assez de faire de la figuration dès qu'une usine débarque avec les moyens de sa politique sportive. A Spa, il en ira de même. Difficile pour lui d'espérer mieux qu'une troisième place derrière les inaccessibles Peugeot 908 HDi officielles. Henri Pescarolo: "Une nouvelle fois, nous devrons subir la supériorité des diesels, et seule l’expérience des pilotes, la fiabilité de nos voitures et la maîtrise de l’équipe lors des arrêts aux stands pourraient compenser en partie la différence de puissance. Nous gardons cependant une motivation intacte, la météo souvent capricieuse dans cette région pourrait redistribuer les cartes. Cette saison 2007, malgré de beaux podiums, aura été une véritable punition pour les concurrents à motorisation essence, difficile à vivre pour tous sur tous les plans, humain, sportif et financier. Vivement l’année prochaine avec un règlement plus équitable, du moins on l’espère."